Le marché de la base de données est en train de connaître une évolution extraordinaire. Pris en tenaille entre ses concurrents commerciaux Oracle et IBM d’un côté et les solutions Open Source de l’autre, Microsoft semble tirer son épingle du jeu.
Le moteur ne fait plus la valeur !
Ce qui amenait hier à choisir Oracle ou IBM plutôt que Microsoft, c’était avant tout la fiabilité de leurs moteurs respectifs pour les applications critiques et la recherche de la performance sous la contrainte de fortes volumétries. Compte tenu des solutions mises en œuvre en termes de tolérance de pannes et du saut qualitatif des moteurs de base de données, la valeur d’un moteur semble aujourd’hui se faire, à titre principal, sur les usages que nous pouvons en avoir.
Tout d’abord, le choix d’un moteur se fait, aujourd’hui, sur la qualité des outils pour l’administrer au quotidien. De ce point de vue, Oracle n’aura pas réussi à fournir des logiciels de la simplicité et de la qualité de ceux proposés par Microsoft. Pour administrer une base Oracle, il faut utiliser pas moins de quatre logiciels différents :
- SQL Developer pour le DDL et le DML,
- une interface Web et Oracle Enterprise Manager pour la prise en charge des tâches d’administration courantes,
- SQL Plus, quand les outils précédents sont défaillants.
Ajoutez à cela l’utilisation, par de très nombreuses entreprises, de Toad DBA Suite for Oracle et vous aurez une idée de la complexité qu’il y a à administrer les bases de données Oracle ! Pour administrer SQL Server 2008, tout se fait à partir d’un seul logiciel : SQL Server Management Studio !
Mais la force de Microsoft SQL Server 2008 réside aussi et avant tout dans le coût, la simplicité et la qualité de ses solutions de Business Intelligence. Avec une licence SQL Server, l’utilisateur peut accéder aux rapports générés par SQL Server Report Services. A partir d’Excel 2010, il peut aussi facilement se connecter aux cubes générés à partir de SQL Server Analysis Services. Les licences pour utiliser les logiciels concurrents d’IBM et de SAP, Cognos et Business Objects, coûtent plus de 1000 euros par utilisateur ! Si Microsoft continue de progresser fortement dans le segment des moteurs de base de données, c’est avant tout parce qu’il propose une solution intégrée, simple et peu onéreuse en matière d’informatique décisionnelle par rapport à ses concurrents directs.
Oracle, IBM et SAP ont aujourd’hui bien du souci à se faire !
Source : Ecole informatique exia.cesi
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