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Critiques Séries : The Office. Saison 7. Partie 6. BILAN

Publié le 18 septembre 2011 par Delromainzika @cabreakingnews

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The Office // Saison 7. Episodes 21 à 26. Partie 7.

BILAN

Michael Last Dundies. Quel épisode. The Office aura beaucoup jouée avec les émotions de ses fans cette saison. Je crois que c'est celle qui aura réussi avec la seconde saison à me faire autant pleurer. Oui, vous avez bien lu. Cet épisode c'était quand même la fin de quelque chose, les Dundies, ces awards que Michael remettait chaque année à ses collègues. Je me souviens encore du season 2 première avec les premiers Dundies de la série, un épisode absolument génial et tous les épisodes après qui ont repris cette petite histoire. Un épisode qui était donc encore une fois le grand bazar, celui du départ prochain (durant le prochain épisode) de Michael Scott. Steve Carrell s'amuse énormément cette saison, et notamment avec la scène d'ouverture de l'épisode qui était très fun (notamment la partie Meredith) où l'imitation qu'il va nous faire de ses collègues de travail. C'était à la fois hilarant et touchant.

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Mais ce n'est pas tout, car c'est là que tout l'épisode prend forme, c'est avec cette reprise de la comédie musicale Rent à la sauce The Office avec de nouvelles paroles. C'était absolument génial. Un des meilleurs moments de la série. Je me souviens avoir entendu dire que Steve Carrell n'était pas au courant que les autres allaient chanter une chanson pour lui et son départ. Ses yeux rouges et émus m'ont beaucoup touchés comme la chanson en elle même. Preuve en est que je ne peux contenir mes émotions en écrivant ces lignes. Le personnage va vraiment me manquer. J'ai malgré tout un immense regret et il vient de Will Ferrell. Le personnage de De Angelo est pas terrible, je m'attendais à beaucoup mieux à la fois des scénaristes et de l'acteur. Les seuls bonnes choses sont donc Michael et ses employés (avec plusieurs petits trucs comme Kevin qui dessine avec des Crayola sur la nappe du restaurant, Stanley qui fait une tête bizarre quand Michael imite Phyllis, …).
Au final, cet épisode restera dans ma mémoire uniquement pour les scènes que j'ai cité, deux grands moments forts de la saison. Et puis cette fin, tellement belle et émouvante que je crois que c'est aussi pour ça que l'on adore The Office, cette facilité déconcertante à nous proposer de nouvelles choses folles mais à la fois très belles et réalistes. La chanson est le symbole de sept années à Dunder Mifflin avec Michael Scott, je ne regrette pas du tout de les avoir passer, le seul truc c'est comment vivre sans Michael, ça va être difficile. Le prochain épisode sera donc son dernier, je ne sais pas si je vais réussir à tenir la route mais il faudra bien s'accrocher au mat de la série, qui tient en elle l'une des plus belles histoire de toute l'histoire des sitcoms américaines.
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Goodbye, Michael. Quelle fin ! J'ai passé 20 minutes éprouvantes, ne voulant pas quitter Michael Scott. Je voulais moi aussi comme Pam à la fois lui faire un gros "hug", symbole d'un remerciement de tant de bons moments et d'excellents épisodes et saisons. Je ne pourrais jamais dire vraiment au revoir à Michael, c'est hyper difficile. 20 minutes parfaites durant lesquelles Michael va dire au revoir à ses employés sans que ces derniers ne le sachent et s'en doutent (ils croyaient qu'il partait le lendemain). Touchant et parfois même drôle, cet épisode va vraiment trouver l'équilibre sincère que la série nous offre depuis le début. Steve Carrell a sanctifier la série de son nom, de sa présence, de ses imitations, de ses remerciements, de ses réunions WTF, de ses personnages, de ses mimiques, de ses dialogues, etc… Tout l'épisode, plus il avance moins on a envie de le finir tellement c'est déchirant de dire au revoir à ce "World Best Boss", car oui, c'est bel et bien le meilleur boss qu'ils ont jamais eu, comme le dit justement Jim les larmes au yeux.
Je suis encore sans voix, sans mots pour décrire mon ressenti vis à vis de ce dernier épisode de Michael Scott, comme si à mes yeux la série s'arrêtait tout simplement, comme si le temps ne pouvait pas reprendre. D'un certain côté je le vois comme ça, je sais pas si je vais réussir à regarder la suite de la saison, si je vais pouvoir l'apprécier. Sans parler du fait que Will Ferrell a réussi a être encore plus nul dans cet épisode que tous les précédents où il est apparu. De Angelo est juste l'un des pires ajouts fait à The Office de toute son histoire, il n'est pas drôle, il est ridicule, il n'a pas de bons dialogues, etc… Pour en revenir à Michael, il y a une scène qui m'a particulièrement touché, c'est celle du face à face entre lui et Jim. C'était beau et touchant. Je ne sais pas comment ils font dans cette série mais c'est des malades, ils sont géniaux. Un autre moment a retenu mon attendu c'est celui des au revoir finaux.


Je ne sais pas si Michael reviendra un jour faire un clin d'oeil à Dunder Mifflin en souvenir du bon vieux temps, en tout cas je lui souhaite bon vent à lui et à Holly, ils le méritent, d'être heureux. Même si j'aurais préféré que cela reste à Scranton. Et je ne pardonne pas à De Angelo d'avoir tué le gâteau de Michael, c'était de l'irrespect total et c'est sûr, je ne peux plus l'apprécier. Ce personnage manque de tout ce qui fait le charme de la série. Il est vide. Bref, restons sur ces derniers mots, ces dernières images, le rendu de micro, l'envol de son avion, le au revoir dans sa tête, la dernière imitation, le cadeau de Phyllis (et puis le petit discours de Michael à son encontre), la lettre de recommandation à Dwight très jolie et cette partie de paintball que j'attendais pas du tout et qui m'a surpris tout autant que l'intéressé, et tous ces au revoir, parfois drôle, parfois plus émouvants. Une réussite, et je n'oublierai jamais que Michael Scott a incarné The Office. Sans lui ce ne sera plus jamais pareil. Goodbye, Michael.

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The Inner Circle. Voilà, cet épisode est une des preuves que sans Michael, la série ne fonctionne pas aussi bien. Je me suis pas mal ennuyé devant cet épisode, je pense même que c'est l'un des plus mauvais de la saison. Alors peut être qu'après le choc émotionnel du précédent, je n'ai plus les idées claires pour le juger mais je ne pense pas. Sincèrement, l'idée de faire de De Angelo quelqu'un de sexiste dans cet épisode m'a donné encore plus envie de le détesté. Alors certes, la fin de l'épisode, les dernières minutes étaient funs mais tout le reste était ennuyeux jusqu'à l'os. Dommage encore une fois car avec De Angelo il y a tellement de choses potentielles à faire. Je pense sincèrement qu'on peut lui donner un tantinet d'intérêt humoristique. Les dernières minutes de l'épisode ne sont pas vaine mais ça manque de cette touche supplémentaire de folie dont faisait preuve Michael Scott.
Moi qui me réjouissait de l'arrivée de Will Ferrell dans The Office, me disant même : et si il venait dans The Office remplacer Michael, ça pourrait être pas mal. (ouais, je disais ça, sans avoir vu sa prestation). Quelle déception quand même. Alors dans cet épisode il faut trouver les quelques trucs intéressants auprès de la révolution des femmes, et là j'appelle Pam. C'est le seul personnage avec Dwight à sortir du lot dans ce gloubiboulga de mauvais choix. En fait, si seulement c'était Michael le sexiste, ce serait bien mieux passé, mais il n'est pas comme ça Michael, il n'aurait jamais pu l'être, il aime tellement les femmes. The Office ne laisse donc de marbre avec cet épisode, alors certes c'est pas non plus catastrophique au point que ce soit pire que de la sitcom junk-food façon CBS, non, loin de là, mais ça manquait de piment, de pep's quoi.
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Dwight K. Schrute, (Acting) Manager. Après le petit incident avec De Angelo, Dwight est promu "Acting Manager" de Dunder Mifflin Scranton. J'ai trouvé l'idée plutôt bonne. Cela permet à Dwight de se sortir un peu les doigts des fesses et de nous livrer la prestation qu'il attendait depuis le début de la série : être à la place de Michael. C'est là qu'il va commettre quelque chose d'irréparable : tirer avec une arme à feu en plein bureau. C'était assez bête vu comme ça, mais petit à petit les employé vont y voir un moyen de faire du chantage pour que Dwight reste à sa place. Cela permet de revoir Kathy Bates dans la peau de Jo dans la série avec grand plaisir. Sa petite apparition, presque sous forme de clin d'oeil était plutôt réussie. Comme à son habitude elle impose un vrai respect direct. Ca pourrait même faire peur. En tout cas, cet épisode était bien fun du début à la fin, même si il manquait encore une fois Michael. La série tente de nous le faire oublier en prenant son compagnon le plus fidèle : Dwight.
Même si par moment les scènes sont outrancières (mais très représentatives du personnage), on retrouve toute la folie de la série qui s'était évaporée dans l'épisode précédent. C'est loin d'être le meilleur épisode, mais on ne s'ennui finalement pas, et ce, même si certains moments tombent à plat. Car The Office reste elle même et fidèle à ce qu'elle nous offre depuis la saison 2. Ce règne de Dwight n'aura duré qu'un seul et unique épisode, mais finalement c'est pas plus mal. Si il avait vraiment remplacé Michael ça aurait changé trop de choses dans la série à mes yeux, Dwight est bien en simple employé et maintenant gérant du bâtiment qu'autre chose. Il faut qu'il puisse vivre de ses conneries et surtout de ses face à face avec Jim sans problème. J'aurais peut être envie d'en voir plus un jour qui sait...
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Search Committee (Part 1 and 2). Voilà un épisode, double en plus, qui clôture la saison, mais… je sais pas, il manquait un truc. J'ai eu la mauvaise impression (et ce n'est pas qu'une impression je pense) qu'on avait un défilé de guest et c'est tout. C'est dommage car l'épisode avait un plus grand potentiel. Notamment celui de faire rire à gorge déployée. Bizarrement, ce n'est pas du tout le cas. Bon, je connais le nom de celui qui remplace Michael et je sais qui parmi ce lot de guests. On avait donc Will Arnett, Catherine Tate, James Spader, Roy Romano, Jim Carrey, Ricky Gervais en webcam, et bien sûr les employés qui ont voulu eux aussi faire cet entretien comme Dwight (le coup de Jacques était excellent, un des meilleurs moments de l'épisode, surtout pour la face à face avec Jo en fait, où Kathy Bates qui a rodé le trucs à des kilomètres est excellente), ou encore Kelly, Kevin, Andy et Marcus. Ce défilé était un peu chaotique, l'arrivée dans la seconde partie de Jo permet d'apporter un peu d'air à ces entretiens.
Par ailleurs, cet épisode permet donc de trouver (ou pas) le futur remplaçant de Michael. Je ne vais pas le cité dans cette review, car pour ceux qui n'auraient pas vu l'information, ce serait un gros spoiler mais à mon avis le choix était assez difficile. J'ai particulièrement adoré la performance de Catherine Tate. Cette actrice est fabuleuse quand même. C'est ma chouchoute de tout ce ramdam autour du nouveau poste. J'aurais peut être aimé un camée très court de Michael Scott, comme par exemple en guise de dernière image de la saison, comme un hommage sauf que ce n'est pas le cas mais bon, ce n'est pas le plus important non plus. Se clôture donc cette saison 7 de The Office, ce n'est pas sans difficulté que je l'ai vue, notamment du au fait que la personne qui m'accompagnait depuis le début dans ces visionnages de la série ne pouvait pas regarder la suite, et la faute m'en incombe je suis bien d'accord, j'ai regardé la suite sans lui. Et aussi parce que c'était la fin de Steve Carrell, et que ça aussi ça m'a touché.
Note : 9/10, 10/10, 5/10, 6.5/10 et 7/10. Ainsi, la saison de The Office s'achève... avec beaucoup plus d'émotions que j'imaginais.


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