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Etat chronique de poésie 1326

Publié le 20 septembre 2011 par Xavierlaine081

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1326

Penché à ma fenêtre

Ai attendu ton apparition

Aux fenêtres ouvertes sur le ciel noir

N’ai rien vu d’autre que ta robe d’or

Pendue au cou de l’arbre

Feuilles une à une tombées

Sous les assauts d’un vent fripon

.

Ai tenté de voir à travers les murs nocturnes

De pénétrer tes secrets égarements

De valser au rythme de tes rêves

Bras fouettant le vide d’un temps sans rencontre

.

J’ai frémis pourtant

Sur les coups de minuits

Lorsque ton ombre est venue

Fermer mes paupières enfin

D’un baiser éphémère

.

Ô

En quels délices aurions-nous vogués

Quittant l’âpre violence

Les sombres envies

Les pauvres récriminations

Les folles revendications

.

Drapés des mille couleurs de l’arc-en-ciel

Nous aurions volé plus loin que toutes nuées

Nous aurions bu aux sources pures

Où s’écoule le nectar de l’amour

De nos mains nous en aurions fait un fleuve

Tonitruant dans l’azur retrouvé

Ses eaux auraient recouvert la honte

.

Notre amour aurait su être Vésuve

Noyant de roches en fusion

Le bruit des bottes et des guerres

.

La nuit a tout recouvert d’un voile à peine pudique

Mes songes te voyaient nue

Parsemant l’univers de paroles de sagesse

Toutes puisées au puits de Cupidon

.

Sa flèche restée en suspens

Nos lèvres sèches aux déserts d’absolue perdition

Notre étreinte

Dans un frisson

Parcourait l’échine du monde

*

Je n’avais que beauté à partager

Pourtant

Bien que mes yeux ne savaient pas se détourner

Des peines infligées aux uns

Par l’absolue richesse des autres

.

Manosque, 8 août 2011

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