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Les juges par la plume de Serge Revzani

Publié le 22 juillet 2007 par Caroline
J'aime bien lire, dans Libé, Mon Journal, une chronique hebdomaire tenue par une personnalité invitée qui paraît le samedi. Des points de vue différents, éclectiques sur des faits d'actualité. Cette semaine, c'était au tour de Serge Revzani, l'homme, entre autres choses, du Tourbillon de la vie, merveilleuse chanson que nous chantions en choeur avec mes enfants, lors de trajets en voiture. C'est mieux que Henri Dès, non ? J'aimerais juste copier un passage, celui de la journée du jeudi qui m'a particulièrement interpellée :
Qu’elle paraît courte cette semaine où on voudrait dire tant de choses ! Dire à la si intelligente garde des Sceaux que les juges ne sont sûrement pas des imaginatifs quand ils distribuent des jours, des mois, des années de prison. Comme il serait intelligent que chaque juge au moment de sa nomination goûte anonymement à un certain nombre de jours de prison. Qu’il sache le poids écrasant des heures infinies de l’enfermement.
Lorsque j'ose émettre une critique à l'encontre des juges, j'ai l'impression de blasphémer. Oui, blasphémer ! c'est une corporation à laquelle, il ne faut pas toucher, en France, qu'on soit de droite ou de gauche. En lisant les rubriques judiciaires ou en traînant dans les tribunaux lors de comparutions immédiates, je m'aperçois que les juges embasitillent allègrement, des petits jeunes, qui n'ont pas obligatoirement tué père et mère ni fauché le sac de la petite vieille, mais qui ont fait des tags ou dénoncés par la police d'être des terroristes anti-républicains se promenant un pavé à la main. La voix de la police fait foi. Les juges s'éclatent à réprimer, bénéficiant dans l'opinion publique d'une image de confiance plus importante que celle de la police, mais en fait, grands serviteurs de l'État, ils se délectent des lois liberticides tous les jours plus nombreuses. C'est comme ça qu'ils répriment les plus faibles. Un autre traitement est réservé à leurs semblables, ceux qui comme eux ont fait Science-Po, hommes politiques, hauts fonctionnaires etc. Ils leur accordent leur clémence. Évidemment, je souligne qu'une infime minorité de cette corporation n'agit pas ainsi. Mais, en voyant ce qui se passe autour de moi, je n'accorde aucune confiance à la justice de mon pays.

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