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Il faut que l'on sache...

Publié le 12 juillet 2007 par Caroline
J'évite le plus possible de m'énerver sur ce blog, mais quand je reçois ce type d'information, je ne peux m'empêcher de la diffuser. Et que personne ne s'avise à me parler de la France, comme le pays des Droits de l'Homme, du pays des Lumières... Je ne veux plus entendre ce discours. C'EST DU PIPEAU ! Quand on lit ce qui va suivre, il n'y a pas de quoi être fier d'être français.
Point-Afrique et Afrikabidon organisent cet été la première édition des rencontres en ayant invité deux cents africains à Bidon dans le sud de l’Ardèche. Ils sont peintres ou maçons, artisans ou forgerons, sculpteurs ou paysans, chanteurs ou griots. Au-delà d’un caractère festif, nous souhaitions présenter l’Afrique dans sa réalité du quotidien. Ils ne sont pas tous issus de l’élite mais représentent 95% de la population. Ils venaient présenter leur habitat, leurs outils, leur perception du continent africain. Le Niger, le Mali, la Mauritanie, la Côte d’Ivoire, le Burkina Faso, le Togo, le Bénin ont accordé leur visa à nos invités. La représentation française au Sénégal en a jugé autrement. Motif évoqué par la fonctionnaire du service des visas à Dakar : «Ces gens sont à la limite de l’indigence... Quant à vos artistes, leur talent n’égale pas celui d’enfants de quatre ans en France.» Nous ne pouvons être accusés de légèreté. A la mi-décembre 2006, Maurice Freund, président de Point-Afrique, a rencontré à Dakar ambassadeur, conseiller culturel, directeur du Centre culturel français et directeur de l’Institut Léopold Senghor... Nous apportions toutes les garanties et ces invités ont tous une activité économique au pays, activité dont Point-Afrique garantit la pérennité par sa propre activité spécifique. Il ne pouvait en aucun cas s’agir d’un danger d’immigration clandestine. Leur retour au pays était assuré. Cet événement ne mettra pas en difficulté l’opération Afrikabidon mais il est le présage de ce que deviendront nos rapports avec l’Afrique de demain. D’autres pays, venus souvent d’autres continents, s’implantent en Afrique, perçoivent la réalité et orientent leur concours dans d’autres directions que vers la minorité dirigeante d’aujourd’hui. Cet incident peut paraître anodin, si il n’était pas révélateur du mépris que portent quelques fonctionnaires à la réalité sahélienne d’aujourd’hui. Nous mettrons le drapeau sénégalais en berne tout cet été sur le site d’Afrikabidon. Voir la page consacrée à cet incident sur le site d’Afrikabidon. Salutations respectueuses, Maurice FREUND Président de Point-Afrique
De la même veine, j'ai entendu le brillant député de Vaucluse, Thierry Mariani à la radio, qui expliquait les bonne idées qu'il avait quant à l'immigration et au regroupement familial. Le coup de faire apprendre le français en deux mois à tout nouveau arrivant, sous peine, s'il n'y arrive pas, de le réexpédier d'où il vient, je trouve ça d'un cynisme incroyable. Dommage que je fûs en voiture au moment de l'interview car il aurait été intéressant de noter toutes les fautes que cet éminent homme politique faisait à chaque phrase qu'il prononçait. Il n'y a vraiment pas de quoi rire.

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