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Santé : les contours du CESP

Publié le 20 septembre 2011 par Lesmutuelle

Sous le feu des critiques depuis quelques semaines en raison de la décision de procéder à l’augmentation des taxes applicables à chaque mutuelle établie en France, le Gouvernement essaie de tourner la page en mettant désormais la lumière sur le dispositif du CESP. Néanmoins avant d’analyser plus précisément les contours de ce Contrat d’Engagement de Service public, il convient d’insister sur les difficultés que les Français éprouveront désormais pour trouver une mutuelle économique dans la mesure où la répercussion future de la taxe constitue une réalité incontestable. Alors qu’il était encore possible d’adhérer à une mutuelle pas chère en renonçant à quelques garanties accessoires ou en recourant à des comparateurs très performants, cela sera quasiment impossible aujourd’hui au regard des charges fiscales pesant sur ces organismes à vocation mutualiste qui ne bénéficient d’aucune autre source que celles issues des cotisations mensuellement acquittées par leurs adhérents.

Par ailleurs en ce qui concerne le dispositif succinctement évoqué au début de notre article, il convient de l’étudier plus précisément parce qu’il tend à répondre à une problématique très préoccupante qui est celle de la désertification médicale. Il apparait effectivement très clairement que certaines zones hexagonales sont complètement délaissées du point de vu de la représentation médicale en raison d’un manque supposé ou avéré d’attractivité. En conséquence, le Gouvernement de François Fillon a mis en place un dispositif plutôt pertinent destiné à corriger les dangers inhérents à cette situation tant sur le plan de l’égalité que sur celui de la médecine pure : « Les bénéficiaires se voient verser une allocation brute mensuelle de 1200€ jusqu’à la fin de leurs études. En contrepartie, ils s’engagent à exercer leurs fonctions à compter de la fin de leur formation, dans des lieux d’exercice spécifiques, proposés par les Agences Régionales de Santé, au sein des zones où la continuité des soins fait défaut ». Ainsi, les étudiants en médecine doivent s’installer au sein desdites zones pendant une durée minimale fixée à deux ans. Il s’agit néanmoins de les inciter à s’installer durablement dans ces zones qui ne doivent pas être laissées pour compte malgré une diminution globale de la population au cœur de celles-ci.


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