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Ségolène et les banquiers cupides

Publié le 20 septembre 2011 par Hmoreigne

Ségolène et les banquiers cupidesSortez le goudron et les plumes. Ségolène Royal veut faire le ménage dans le système bancaire. Invitée de Jean-Michel Apathie sur RTL le 19 septembre, la candidate à la primaire socialiste a eu des mots très durs contre les banquiers français qualifiés de "cupides".

La Présidente de la région Poitou met ses pas dans ceux de Vincent Auriol ministre des finances du gouvernement Blum qui, lors du Front populaire, devait avoir ce mot célèbre :"Les banques je les ferme. Les banquiers je les enferme".

Ségolène Royal ne va pas jusque là. Mais lorsque Jean-Michel Apathie lui demande ce qu'elle a envie de dire à Michel Pébereau, président du conseil d'administration de BNP-Parisbas, invité du lendemain, la réponse fuse.

"J'ai envie de lui dire, qu'il cesse de faire un chantage qui consiste à expliquer aux dirigeants politiques qu'il n'est absolument pas possible de réformer les banques.  J'ai envie de lui dire, qu'il cesse de faire le chantage aux licenciements.  Ou qu'il cesse ne nous raconter que si le gouvernement français réforme les banques, c'est impossible, parce qu'il faut que les banques restent compétitives par rapport aux autres pays européens.

J'ai envie de lui dire qu'il serait bien que les banques prennent enfin une initiative pour cesser de racketter les Français en leur faisant payer des tarifs bancaires exorbitants. Les banques ont d'ailleurs été condamnées par la Commission européenne. Elles ont du baisser un certain nombre de tarifs, mais les gens qui ont été rackettés n'ont pas été remboursés".

Sentant qu'il tient un bon sujet, le journaliste relance : "Les banques françaises sont cupides ?".

Et Ségolène Royal de dire tout haut ce que beaucoup de français pensent tout bas. "Oui, les banquiers français sont cupides. Et j'ai envie de lui dire qu'il faut que les banques cessent de spéculer sur la dette des Etats, c'est-à-dire sur la misère des peuples. Et avec moi, les banques seront assujetties à une réglementation, parce qu'elles cesseront de commander, mais elles obéiront".

A bon entendeur, salut.


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