Cet été, Motorola a lancé le Motorola Wilder. Un mobile 100% tactile d’entrée de gamme, proposé à 79 euros sans abonnement et présenté comme un mobile résistant conçu pour « vous accompagner au cœur de l’action et survivre à toutes les épreuves de la vie ! »
J’ai profité du mois d’août pour l’utiliser en remplacement de mon habituel Samsung Omnia 7 lors de mes week-ends ou de mes activités en extérieur (vtt, camping) afin de me faire une idée sur ce mobile en conditions réelles.
Les caractéristiques techniques du produit sont les suivantes :
- Ecran tactile résistif 2,8’ – résolution 320 x 240 pixels
- Deuxième écran OLED pour les notifications
- Dimensions : 102 x 58,4 x 12,9 mm
- Poids : 92 grs
- Port pour carte mémoire MicroSD jusqu’à 32Go
- Batterie 910mAh
- Connectivité GSM/EDGE, Bluetooth 2.1 EDR, micro-USB
- Appareil photo/vidéo 2 Mégapixels, zoom numérique x6
- Radio FM, lecteur multimédia, jeux (Tetris, Game of Life, Need For Speed, Soundhound), applications réseaux sociaux (Facebook, Twitter, MySpace, Youtube), Navigateur web Opera Mini
- Résistant aux éclaboussures et à la poussière
Le Motorola Wilder propose une coque entièrement en plastique de plutôt bonne facture, brillante sur la face avant et matte sur la face arrière. Son design arrondi et sa robe noire en fond un modèle sobre et passe-partout qui, s’il ne provoquera pas de coup de foudre, ne devrait plaire au plus grand nombre.
La face avant regroupe l’écran principal tactile résistif de 2,8 pouces, un bouton d’accueil et un mini écran OLED d’une ligne permettant d’afficher les notifications ainsi que l’heure à n’importe quel moment. On retrouve sur la face arrière le capteur 2 mégapixels de l’appareil/photo vidéo ainsi que le haut-parleur.
Les « rares » boutons du mobile sont relégués sur les tranches. A droite pour les boutons de réglage du volume et de l’appareil photo, au-dessus pour le bouton marche/arrêt. La connectique constituée d’une prise jack 3,5 standard et d’un port micro-USB se trouve quant à elle masquée derrière un cache plastique de protection sur la tranche gauche du mobile.
Côté solidité et résistance aux épreuves de la vie selon les dires de Motorola, ce Wilder n’est pas aussi baroudeur qu’on pourrait le croire. Si il résiste parfaitement à une exposition temporaire sous la pluie (appel, écrire d’un sms) il n’est pas adapté à une immersion totale comme son grand frère le Motorola Defy. Même son de cloche question résistance à la poussière car point de joints ou autres protections élaborées. Seul un petit cache présent sur les connectiques permet d’éviter à la poussière de s’y loger.
Utiliser le terme résistant est peut-être un peu trop exagéré pour définir ce mobile, mais dire qu’il est nettement moins fragile que la plupart des Smartphones actuels est totalement justifié.
Petit bémol sur les matériaux employés, le traitement mat du capot arrière laisse malheureusement apparaître assez rapidement des marques d’utilisation (traces, micro-rayures). Il vaudrait donc mieux éviter de le laisser traîner avec les clés au fond d’un sac ou d’une poche.
A l’utilisation le Motorola Wilder est agréable. La prise en main est excellente du fait de sa petite taille et de sa forme arrondie. De plus il se fait discret dans toutes les poches, qu’elles soient de veste ou de pantalon.
Son écran tactile résistif répond plutôt correctement. Il faut dire que je suis habitué aux écrans capacitifs des Smartphones plutôt haut de gamme depuis longtemps et ce retour en arrière est un peu déroutant au premier abord. Mais après un petit temps d’adaptation cet écran est parfaitement utilisable.
A l’inverse le clavier tactile est, pour qui a des gros doigts comme moi, pas très pratique à utiliser. Car en plus de devoir appuyer (idéalement avec l’ongle) sur l’écran au lieu de l’effleurer comme sur les écrans capacitifs, il faut bien viser les petites touches de ce clavier si l’on veut éviter les fautes de frappe.
Côté fonctionnalités web et multimédia il y a du bon et du moins bon mais à ce prix-là il était difficile de proposer mieux.
Le bon c’est tout d’abord la présence d’une radio FM, ce n’est pas grand-chose mais c’est malheureusement une fonctionnalité trop souvent oubliée et ce même sur des Smartphones très haut de gamme. Autre point fort c’est l’intégration d’applications des principaux réseaux sociaux et d’un navigateur internet tout à fait honorable pour ce type de mobile. Même si ce n’est pas la vocation principale de ce mobile que d’être ultra connecté du fait de sa connexion Edge et de son petit écran.
Le moins bon c’est la qualité médiocre de son appareil photo/vidéo intégré et l’impossibilité d’installer des applications java tierces telles que Google Maps ou Gmail par exemple.
La bonne surprise de ce Motorola Wilder, c’est son excellente autonomie. Avec une utilisation quotidienne du type : 15 min d’appels, une dizaine de sms envoyés/reçus, 1h d’écoute de musique et environ 1h de connexion internet (twitter, facebook, Opéra) la batterie a tenue 5 jours.
Pour résumé, ce mobile est selon moi parfaitement adapté comme premier mobile pour les jeunes (13 – 18 ans) d’aujourd’hui. Sa bouille sympathique, ses fonctionnalités multimédia complètes, sa très bonne autonomie et son côté « moins fragile » sont autant d’atouts qui séduiront les jeunes. Son prix sans abonnement tout à fait raisonnable séduira quant à lui les parents et en fait une bonne idée de cadeau pour la rentrée ou les fêtes de fin d’année.
Pour en savoir plus sur le Motorola Wilder, reportez-vous à la fiche produit.
J’ai aimé :
- Le prix nu sans abonnement
- Le second écran de notification très pratique
- La très bonne autonomie
- Sa petite taille
- L’intégration d’Opéra Mini et des applications de réseaux sociaux
J’ai moins aimé :
- Le capot arrière sensible aux rayures, dommage pour un mobile « résistant »
- L’impossibilité d’installer des applications java
- La qualité médiocre de l’appareil photo/vidéo
- Clavier tactile un peu petit