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Adelap

Par Fillinfr
Adelap ©

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Nous voici déjà en septembre, et pour que la rentrée se passe en douceur , nous vous présentons une série belle et piquante à la fois : « Nous sommes venus prendre des nouvelles des cerises » de ADELAP.
Nous vous l’avions annoncé dans le mag de juillet c’est chose faite. Régalez- vous, et surtout n’oubliez pas d’aller faire un tour sur son site internet: ADELAP

Pourriez-vous vous présenter en quelques mots ?
Je suis photographe [et graphiste en indépendante] sur Paris. 2 enfants et 36 ans.

Comment avez-vous découvert la photographie ?
Mon père m’a offert son CANON FTB quand j’avais 12 ans … Depuis je n’ai cessé de faire des images ! J’ai quand même fait une halte au lycée Quinault, le seul lycée gratuit où l’on entrait sur concours.

Avec quel matériel travaillez-vous ? Qu’est-ce qui a motivé votre choix ?
Je suis passée au NIKON il y a 2 ans après 20 ans de bons et loyaux services rendus à CANON.

Pouvez-vous nous dire quelles sont, vos “références” en matière de photographie ?
Incontestablement les Grands Reporters. Je voulais être une femme photographe grand-reporter! Je voulais partir sur le front, voyager, comprendre, rapporter des histoires de là-bas. En stage chez Sipa Press et Magnum Photo, j’y ai aimé ces hommes, leurs images, leurs histoires. Ma référence, ce sont les albums de « Reporters sans Frontières » dans les années 90 et les livres, il me faut les posséder pour les feuilleter quand l’envie se fait pressante.

Si vous deviez citer un photographe qui vous inspire particulièrement, qui serait-il ?.
La toute première photographe qui m’a émue est Sally Mann. A la naissance de mes enfants 20 ans plus tard, j’ai aimé lui rendre hommage avec un recueil encore sous forme de prototype, « Enfants de Sally » . Puis il y a Sarah Moon, Toscani pour sa provocation, les paysages de Jean-Loup Sieff Il y a surtout les peintres qui ont un rôle déterminant dans l’inspiration, je ne citerai que les principaux : Frida Kahlo, Francis Bacon, Egon Schiele, Lucian Freud, Edward Hopper, Jean Rustin. Je crois finalement que je les aime encore plus que les photographes !

Qu’aimez-vous dans la photographie ? Quels sont vos petits plaisirs ?
J’aime raconter des histoires. J’aime pouvoir prendre des images totalement étrangères entres elles et leur faire raconter quelque chose, comme cette série « Nous sommes venus prendre des nouvelles des cerises ». J’aime aussi avec l’avènement du numérique cette instantanéité de création, mon impatience est ainsi tout de suite satisfaite ! Pour les petits plaisirs qui sont en réalité d’une passion dévorante ce sont tous ces moments où mes clients sont aux anges, où je réussis à faire d’un événement insipide -pour le tout-le-monde, un reportage digne de qui ils sont, toutes ces situations un peu grinçantes que j’arrive à capter…

Pouvez vous nous présenter votre travail ? Le parcours… l’évolution…la vision dans le futur…
Mon travail a évolué, il s’est transmuté, il est pluridisciplinaire. J’aime les grands écarts, l’idée d’être partout, de tout comprendre, de tout voir, de tout photographier sans frontière, sans tabou. Je peux tout faire, j’aime tout faire ! Dur de présenter son travail, il est ma vie, il est indissociable de ma personnalité, de ma conception des choses. Je me suis attachée ces dernières années à travailler en coulisse d’événements dans l’Art, la musique, le spectacle. Ce qui m’a permis de photographier les arrières de l’Opéra Comique, les avants des foires d’art contemporain comme la Fiac, les backstages des défilés, les cuisines de chefs étoilés, les rencontres d’artistes dans des endroits improbables où j’ai l’obligation de réussir un portrait… J’aime avoir ce privilège, être présente avant et présenter l’Après, discrète, invisible. Cela est une partie de mon travail je précise. L’autre partie ce sont des choses plus « provocantes » comme ce livre à sortir en très petite série « J’irai pisser chez vous ». D’autres en cours… Des séries qui se montent selon l’humeur et le temps qu’il me reste quand je plonge dans les archives… Ensuite tous les jours, je n’ai jamais réussi à entrer dans une boîte et je le refuse.

Un coup de coeur ou une dernière remarque ?
Le culinaire ; quitte à bouffer la vie, autant la fixer!

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