Franchement je ne sais plus où donner de la tête. Non pas réellement (quoique, en cette période de Coupe du Monde de Rugby, il m’arrive d’aider physiquement nos joueurs devant le petit écran, au grand dam de mon épouse qui soutient que ces grands gestes irraisonnés l’empêchent de porter toute son attention au match). Non, il ne s’agit pas de sport ni de télé mais de revues : Ainsi, j’attends impatiemment les parutions de
, avec toujours d’ailleurs autant de difficultés pour le trouver. Le numéro 3 doit paraître à la fin du mois. Le 24 septembre pour être précis.
Après le numéro 1, « Petit traité de navigation portègne » (avec Jean Echenoz, Yves Harte, Paul Fournel, Jacques Jouet, Ricardo Mosnet, Jean-Bernard Pouy, Marc Villard, Patrick Deville, Honoré, José Munoz, Isabelle Weingarten, Sergio Aquindo, Leopoldo Lugones, Julio Cortazar, Francis Marmande, Michel Aphesbero et Danielle Colomine, ,Pierre Moulinier, Philippe Meziat, Jean Louis Ducournau, Oscar Caballero, Tabita Peralta Lugonez, Patrice Bollon, Luis Alposta, Alicia Dujovne Oortiz)
Et, « Fous de paris » ( avec Jacques Roubaud, Gérard Mordillat, Paul Fournel, Jacques Jouet, Ricardo Mosner, Jean-Bernard Pouy, Marc Villard, Eduardo Berti, Honoré, Xavier Lambours, André Breton, Sergio Aquindo, Béatrice Turquand D'Auzay, Julio Cortazar, Alain Delmotte, Willem, Christian James, Pierre Moulinier, Jean-Louis & Louis Le Hir, Jean Louis Ducournau, Elie Lewi, Sylvain Fourcassié Alain Weill, Nelly Kaplan, Virginia Tentindo) du second numéro, j’ai hâte de découvrir le nouvel opus.
Vous m’excuserez pour ce recensement un peu long des collaborateurs éditoriaux. Il n’a d’importance que pour montrer la richesse de cette revue annoncée comme éphémère. 4 numéros seulement en 2 ans. C’est dire que tous les amoureux de la culture argentine – mais aussi plus largement sud-américaine – ne doivent pas la rater.
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Et puis voilà, que malgré la pauvreté des points de distribution (aucun à ma connaissance, à Agen ni dans d’autres cités françaises ou je l’ai cherchée), la même équipe éditoriale nous promet pour bientôt L’APACHE. Aucune information à son propos si ce n'est celles que je peux imaginer - donc d'une fiabilité bien relative - à savoir que le titre fait référence aux bandes de malfrats de la belle époque et qu'en conséquence, il pourrait s'agir de littérature policière... 
D'autant que l'image que présente la maquette de la couverture me rappelle les romans noirs de Léo Malet, mais aussi, le vieux Paris décrit par Gorges Perec... Allez donc savoir !
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Et puis voilà également, que 6 mois après la magnifique apparition de 


Le titre de la revue fait référence aux pages culturelles des journaux du XIXe qui proposaient notamment des histoires de voyages ou les épisodes de romans. L’occasion, à l’époque, de lancer les feuilletonistes quelque peu méprisés aujourd’hui. En fait, initialement, le feuilleton désignait les articles – souvent des critiques – qui prenaient place dans les espaces laissés libres au bas des pages du journal, appelé « rez-de-chaussée » dans le jargon journalistique.
Gage d’intérêt, le rédacteur en chef de cette nouvelle revue est Gérard Berréby, directeur des Editions Allia, l’une des plus riches par sa qualité de l’Edition française.
Au sommaire de ce premier numéro, deux dossiers, l’un sur l’Afghanistan, l’autre sur l’Amazonie et des signatures prestigieuses, telles de l’écrivain et journaliste américain William Langewiesche, l’écrivain américain lauréat du Médicis étranger 2007 Daniel Mandelsohn, Jonathan Franzen que l’on ne présente plus, tout comme George Orwell . Ou encore l’écrivain et journaliste au Harper’s Magazine et au New Yorker David Samuels, Nicolai Lilin auteur sulfureux d”Urkas”, le grand reporter américain Dexter Filkins, ou encore l’auteur du best-seller «Le Casse du Siècle», Michael Lewis. Seul regret – à priori – la place prépondérante des plumes américaines de ce sommaire. Pourtant Dieu sait que des journalistes d’investigation talentueux ne manquent pas dans la presse française. Heureusement, cette désolation s’efface grâce aux relations de Chantal Rayes, du journal LIBERATION et Anne Nivat, grand reporter, reporter de guerre et écrivain française, auteur du livre « Chienne de guerre. Une femme reporter en Tchétchénie’ qui obtint le prix Albert Londres en 2000 pour cet ouvrage. Espérons que le N° 2 rectifiera le tir.
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Des naissances donc, mais l'époque ne fait pas de cadeau... Combien d'entre elles seront toujours là l'année prochaine...
