Magazine

Montpellier et son musée

Publié le 25 février 2007 par Caroline
Je suis allée passer deux jours à Montpellier, attirée par la réouverture du musée Fabre après restauration. La ville me laisse toujours la même impression, trop ceci, trop cela, sans identité, sans accent. J'y ai vécu quelques années et n'arrive pas à la voir autrement. J'ai du mal à exprimer ce ressenti par rapport à cette ville mais, je crois que beaucoup me comprennent. Bon, venons-en au but de cette escapade : le Musée Fabre. À quoi, il ressemblait avant ? Un musée de province, sombre, où les oeuvres s'accumulaient sur les murs des pièces trop étroites. Il fallait, à l'image de la ville, dépoussiérer tout ça.medium_scan_7225175826_1.JPG J'ai reproduit ce carton généreusement distribué à l'entrée du musée car cette association des deux bonshommes m'a interloquée. Sur la monumentale librairie Sauramps, sur la place de la Comédie, les deux portraits sont affichés. Je n'ai pas compris pourquoi. Cet affichage fait penser à certains pays avant 1989 où le portrait de Marx cotoyait celui de Lenine sur les frontons des monuments, mais là, je ne voyais pas la relation. Que je vous explique : Le portrait à gauche représente François-Xavier Fabre : collectionneur (incontestablement), peintre (certes, mais ce n'est pas ce qu'il a fait de mieux) et fondateur du musée Fabre (excellente idée). Le portrait à droite n'est pas celui de Jean Richard interprétant le commissaire Maigret pour la télévision ("faites moi monter de la bière et des sandwishes") mais Pierre Torreilles, poète (ouille! ouille! ouille!) et fondateur de la librairie Sauramps. Son destin singulier, à lui, fut de créer une librairie qui est devenue énorme et ses sucesseurs parmi toutes les parts de marché qu'ils ont déjà prises, ils ont eu la librairie du musée en plus. Il n'y a pas de quoi afficher la tête du poète financier partout. La discrétion, dans ce cas-là, n'aurait pas nui. medium_P1010024.8.jpg Après m'être un petit peu énervée, je vais commencer la visite. L'accés au musée a été dégagée. Au sol, Buren donne le rythme. medium_P1010023.8.jpg Dans l'entrée aussi, Buren est présent... Ce sont les seules photos que j'ai prises (avec mon vieil appareil, toujours fidèle) car à l'intérieur, c'est interdit. La suite de la visite prochainement. Je vous assure que ma mauvaise humeur est toute entière contenue dans ce billet car vraiment, sans rien dévoiler de la suite, je peux dire que ce musée vaut le détour.

Retour à La Une de Logo Paperblog

A propos de l’auteur


Caroline 722 partages Voir son profil
Voir son blog

l'auteur n'a pas encore renseigné son compte l'auteur n'a pas encore renseigné son compte