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Test de Xenoblade Chronicles sur Wii

Publié le 21 septembre 2011 par Livegen
Test de Xenoblade Chronicles sur Wii

L'annonce de la Wii U témoigne déjà de la proximité du changement de cycle habituel avec les incertitudes et la nécessité de se rééquiper que cela implique à terme pour le joueur. Pourtant, en assurant la localisation de certains titres sur notre vieux continent, Nintendo amène à sa communauté des expériences renouvelant l'intérêt de la plateforme. La dernière création de Monolith Software, succédant à Soma Bringer malheureusement jamais paru dans nos contrées occidentales, arrive donc dans ce contexte en faisant les paris de donner aux utilisateurs de la console une dernière grande aventure et de remettre le RPG japonais sur pied. Après avoir été à l'œuvre en tant que réalisateur et scénariste de Xenogears, RPG futuriste ayant connu le succès tant critique que commercial ainsi que sur les différents épisodes de Xenosaga, le créateur obnubilé par l'étranger puis par la philosophie de Nietzsche s'est mis au chevet de Xenoblade afin de nous conter une toute autre grande histoire.

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Homz et Mékons sont dans un bateau

Les Homz sont des habitants de Bionis, colosse statufié depuis son dernier combat interminable contre Mékonis qui a connu le même sort. Leur vie n'est pas si paisible puisqu'ils doivent livrer bataille aux Mékons, habitants robotiques de Mékonis, qui leur rendent visite assez régulièrement. Mais les Mékons sont résistants et la plupart des armes ne sont pas efficaces contre eux. Unique espoir pour les Homz, l'épée Monado, que seul Dunban, habitant de la Colonie 9, semble pouvoir manier. Le problème, c'est que l'utilisation de celle-ci dans la bataille livrée il y a un an semble l'avoir blessé gravement et que le héros d'un jour n'est plus vraiment en mesure de combattre.
Dans ce contexte peu glorieux, vous contrôlez Shulk, jeune homme passionné de mécanique et à l'esprit méthodique, qui est chargé entre autres de l'étude de Monado. Voici donc la situation initiale. Pour ne pas dévoiler trop de ressorts scénaristiques, nous nous contenterons de dire que vous serez amenés à combattre les Mékons et cet objectif vous conduira à visiter Bionis. Malgré la simplicité du scénario, les différents travers scénaristiques du genre sont habilement évités.

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Les Beaux-Arts

Le titre peut à première vue être comparé à plusieurs RPG japonais récents avec qui il partage quelques similitudes. À commencer par la dernière création DS de Monolith Software, Soma Bringer, qui bénéficiait déjà d'un système de combat orienté vers l'action, en temps réel et où les joutes se pratiquaient directement avec les ennemis visibles sur le terrain. Des aspects partagés avec Final Fantasy XII, dont Xenoblade semble également s'être inspiré en proposant des zones gigantesques et un univers dont on peut aisément s'imprégner. S'il récupère des mécanismes existants donc, il sait les composer et apporter ce qu'il faut de neuf pour obtenir un goût qui lui est propre sans être amer.
Prenons l'exemple du système de combat. Les Homz - comprendre par là les hommes vivants sur Bionis - se défendent en utilisant les Arts. Ce terme recouvre en fait toutes les techniques que peuvent apprendre vos personnages au gré des combats et qui sont représentés par des cercles disposés en ligne en bas de l'écran. Ces capacités vont de l'attaque physique simple aux sorts pour endormir vos ennemis ou soigner vos alliés. Le fait que vous devez commander l'un de vos membres en lui indiquant quelles techniques utiliser demande une certaine vitesse de réaction de votre part tandis que la console gèrera le reste de vos troupes. Il n'est pas question ici d'être spectateur des joutes. La première différence fondamentale apportée par Xenoblade par rapport à notre étalon Final Fantasy XII, c'est l'importance du placement de votre personnage par rapport à l'ennemi. En effet, certains de vos Arts seront plus efficaces si utilisés dans le dos, tandis que d'autres s'accompagneront d'effets secondaires si utilisés de côté ou tout simplement de dégâts accrus. Les altérations d'état sont plutôt inhabituelles puisque la déstabilisation, la chute et l'hébétude prennent ici le pas sur le gel, l'empoisonnement et le silence par exemple, chacune impactant sur les statistiques du ou des personnages touchés.
Le système de combat peut donc paraître moins tactique mais plus dynamique que Final Fantasy XII. Heureusement, quelques ramifications supplémentaires le rendent suffisamment complexe pour tenir en haleine les plus aguerris pendant de longues heures de jeu. L'utilisation réussie des techniques et les cris d'encouragements remplissent une jauge de formation bleue à plusieurs niveaux. Un cran suffit pour relever un allié mort au combat tandis que la jauge pleine vous permet de déclencher un enchaînement d'Arts. Ici, vous prenez le contrôle de chacun de vos membres tour à tour et vous sélectionnez un Art. Le choix de la succession d'attaque n'est pas innocent puisque certaines combinaisons efficaces s'accompagneront d'effets supplémentaires. À titre d'exemple, certaines capacités utilisées peu après avoir déstabilisé un ennemi feront chuter celui-ci, le rendant alors incapable de bouger et d'attaquer pendant un instant. La plupart de ces combinaisons auront également leur impact bénéfique en dehors des temps d'enchaînement. Sans entrer dans plus de détails, le héros principal disposera au cours de l'aventure d'une rangée d'Arts supplémentaires correspondant aux pouvoirs de l'épée Monado. Il pourra par exemple entrevoir par de brefs flashs l'avenir, ce qui lui permettra d'éviter à lui-même ou à l'un des membres du groupe de souffrir d'une attaque fracassante de la part d'un ennemi ambitieux. À vous alors de conserver certains Arts chargés afin de pouvoir réagir rapidement pour éviter l'hécatombe. Enfin, vous pourrez donner des ordres à vos troupes, bien que ceux-ci se limitent à quelques attitudes un peu basiques d'attaque groupée sur un ennemi précis, de retour derrière le leader du groupe ou d'attaque générale.
Les joutes seront ici l'occasion de glaner de l'expérience mais aussi du butin. Les ennemis laisseront en effet derrière eux un trésor de guerre composé de matériaux utiles pour des échanges avec les PNJ et de cristaux pouvant être synthétisés, d'abord grâce au fourneau d'un homme de la Colonie 9, puis ensuite de façon mobile. Les points de vie de vos adversaires sont représentés par une barre placée au dessus de ceux-ci, tandis que les effets de chacun de vos coups s'afficheront clairement à l'écran comme le nombre de points de vie enlevé ou l'altération d'état infligée par exemple. Les moments d'action ne sont pas vraiment synonymes de danger puisque perdre n'est pas sanctionné d'une quelconque manière. Vous conserverez en effet les butins accumulés jusqu'alors et vous recommencerez même au dernier point repère croisé. Ce fonctionnement évite toute frustration et facilite grandement la vie du joueur qui peut alors tenter à nouveau sa chance sans le regretter. Bien sûr, le level-up peut toujours être de rigueur pour être à niveau face à l'ennemi.
Chaque personnage dispose en sus de trois traits de caractère, représentés par une ligne de compétence chacun. Les compétences de la ligne sélectionnée sont acquises par l'obtention de points de compétences à la fin des combats. De nombreux avantages peuvent s'obtenir de la sorte. Vous aurez aussi la possibilité de partager entre les membres de votre équipe certaines compétences ainsi obtenues et vous bénéficierez alors d'un effet de réseau. À vous de voir les compétences que vous voudrez obtenir en priorité et donc de juger de la ligne à sélectionner en premier. Il vous faudra choisir de quel équipier chaque personnage profitera pour établir vos priorités et obtenir les Sociopoints correspondant à la relation qui vous importe. Un peu de tactique pendant les moments calmes, en somme.

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Je dois sauver le monde, mais d'abord...
Il est possible de mettre en retrait l'avancée de l'intrigue principale afin de s'adonner aux plaisirs des quêtes annexes et ainsi profiter de tout ce petit monde - façon de dire - qui s'offre à vous. En effet, vos dialogues avec les habitants de Xenoblade seront souvent l'occasion de vous voir confier des objectifs en tous genres tels que la chasse d'un monstre, l'exploration d'un lieu particulier ou le rassemblement d'objets. Les développeurs ont pris le soin d'intégrer la plupart de ces missions dans des histoires appropriés au contexte. De nombreux soucis de la population sont par conséquent liés aux voisins robotiques un peu gloutons qui ont la mauvaise habitude de prendre les habitants de Bionis pour des en-cas. Logique. Mais le vice a été poussé plus loin encore, puisque certaines quêtes ne pourront être réalisées qu'en des conditions temporelles et météorologiques précises tels que le jour, la nuit ou encore une journée de canicule par exemple.

Final Fantasy XII nous avait déjà initié aux quêtes annexes dans un RPG de cette ampleur, ce qui apportait des occasions de développer l'univers. En contrepartie, le joueur était comme abandonné par la trame principale dont le rythme avançait de manière sporadique entrecoupé de quelques cinématiques. Le nouveau-né de Monolith Software arrive mieux à canaliser le joueur sur la quête principale en distillant régulièrement et à bon escient les événements. Cette présence plus marquée du scénario et le rapport plus ou moins lointain qu'ont les quêtes avec votre aventure forment une bonne équation pour ne pas perdre le joueur. Le titre est très flexible sur les déplacements, puisqu'il permet de se téléporter à tout moment dans n'importe quelle zone du jeu sans aucune contrainte. Il n'est donc plus question d'hésiter à faire quelques quêtes au fin fond d'une grotte avant de retourner à votre quête principale. Petite précision enfin, si le voyageur chevronné qui est en vous se sent un peu perdu, il peut se fier au « fil rouge », représentant sur la carte le prochain lieu où se rendre pour continuer l'aventure, information complétée par un petit texte explicitant clairement la situation. Néanmoins, certaines quêtes chronométrées viennent ternir cette liberté puisqu'il faut les réaliser avant qu'une avancée du scénario ne les fasse s'éclipser. De plus, les quêtes de défi impliquant de tuer un ennemi précis seront parfois l'occasion de découvrir que celui-ci peut-être très long à réapparaître si vous vous en êtes débarrassé par mégarde ou par rage conquérante auparavant.
Le fourneau est un autre exemple de la richesse du jeu. D'abord situé dans la première Colonie que vous visiterez, une version mobile se débloquera ensuite pour vous permettre de jouer au petit alchimiste de partout. Le rôle de cette drôle de machine est de synthétiser les cristaux que vous récupérez à la fin des combats ou sur des gisements d'éther et les tubes pour obtenir des gemmes. Celles-ci seront ensuite joignables à vos équipements pour bénéficier de gains statistiques tels que l'augmentation de la force physique ou de la défense magique. Deux membres de votre équipe participent à l'opération, un ingénieur et un injecteur. Ils possèdent tous deux des qualités propres dans l'exercice de leur fonction. Plus les personnages choisis ont d'affinité, plus le nombre d'injections est élevé, ce qui permet d'augmenter le jauge et d'obtenir un résultat de qualité en passant aux rangs supérieurs. À partir d'une première jauge pleine, vous obtiendrez une gemme. Le choix des matériaux est important, puisque qu'en optant pour deux objets ayant le même effet par exemple, vous additionnerez celui-ci et vous pourrez commencer votre travail avec un plus haut pourcentage. Notons enfin qu'à chaque injection, la température de l'appareil est susceptible de changer et que chaque personnage s'en sort plus ou moins bien selon le cas. Cette activité est un plus sympathique pour améliorer ses personnages bien que les premières utilisations nécessitent de prendre l'habitude.
Xenoblade est donc un jeu où il est agréable de « perdre » son temps, d'autant plus que de nombreux bonus vous sont attribués en ce sens. Ainsi, la complétion de quêtes et la découverte de nouveaux lieux vous apporteront des points d'expérience et des butins parfois intéressants. Prenez le temps de faire des échanges avec les personnages ayant un nom et vous vous constituerez un inventaire plus intéressant et des pièces d'équipements qui paraissent hors de prix chez le marchand. Ces pièces seront de plus de meilleure qualité si vos relations avec les PNJ sont bonnes dans la zone. Comme suggéré plus haut, il vous sera possible de prendre part aux relations sociales des habitants et de votre groupe. Cela se traduit par des diagrammes des relations entre PNJ que vous pourrez reconstituer, mais aussi au sein de votre groupe, car vos actions auront un impact sur les relations entre les personnages. En guise d'exemple, si Shulk soigne Reyn lors d'un combat, ou même lors de l'acceptation de certaines quêtes, le climat entre les deux personnages s'améliorera. Ce système prend vraiment de l'importance en vous permettant d'assister à des scènes d'affinités entre les membres de votre groupe à des endroits précis de la carte au fur et à mesure que leurs relations avanceront. Ces scènes ayant pour intérêt de développer les personnages. Mais ce n'est pas tout, puisque de meilleures relations vous octroieront divers avantages comme la possibilité d'augmenter la taille des enchaînements plus souvent et entreront en compte dans la création des gemmes. En bref, tout est vraiment fait pour vous inviter à vivre pleinement cette aventure. Que ce soit en commençant par les marges ou en traçant une ligne droite, ne pas vivre les deux serait vraiment dommage.


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Le jeu qui taille XXL

D'un point de vue technique, il y a des hauts et des bas. On peut s'offusquer de voir des doigts carrés et des textures un peu pauvres pendant les cinématiques stylisés Playstation 2 quand on est habitué aux dernières superproductions des consoles HD. La console accuse aussi le coup quand le jeu ralentit pendant des combats où les adversaires sont nombreux ou de très grande taille. Toutefois, en dehors des cinématiques qui souffrent le plus de la comparaison - technique uniquement -, le résultat a de quoi mettre tout le monde d'accord sur le travail accompli par le studio. Les graphismes sont de manière générale plutôt détaillés et profitent d'un choix artistique ne portant pas sur le réalisme. Mais surtout, courir sans s'arrêter en ne subissant que très peu de temps de chargement entre des zones monstrueusement grande et l'absence de transition à la rencontre d'un ou des ennemis – visibles sur la carte - est un rêve de tout passionné d'univers virtuels et procure des sentiments grisants d'exploration et de liberté rappelant en cela la dernière référence Dragon Quest 8. On peut souligner que le monde énorme du titre vous offrira tous les poncifs du genre en terme de lieux à visiter : que ce soit la grotte « passage obligatoire », la plaine gigantesque, ou encore les forêts, mais aussi des ambiances très particulières que nous vous laisserons le plaisir de découvrir.
Pour ce qui est des personnages, il ne faut pas s'arrêter à Shulk qui est assez caractéristique du héros de RPG japonais sur le plan physique, car sans être pour autant très charismatiques notamment à cause d'une modélisation du visage particulière, les différents protagonistes de l'intrigue ont un design qui leur est propre et leur confère une identité. On regrettera quand même les formes de visage qui se répètent chez certains éléments. De plus, il est curieux que les acteurs les plus charismatiques ne soient pas nécessairement dans le casting principal. La touche Nomuresque un peu trop rebattue ces temps-ci n'est pas de la partie, ce qui est plutôt positif pour les allergiques aux héros à l'aspect trop féminin. Les PNJ sont différentiables, créant ainsi des individus crédibles une fois rassemblés en société. Quant aux ennemis, le bestiaire est convaincant et les Méchons sont plutôt impressionnants.
L'aspect visuel est mis en avant par une caméra permettant de se reculer suffisamment pour constater l'ampleur de certains décors, ce qui n'est pas pour déplaire. Cependant, celle-ci se révèle moins confortable à l'usage pour une portée plus proche, notamment lors des combats ou cibler un ennemi en particulier s'avère parfois difficile.
L'ambiance générale est particulièrement servie par un autre point de ce test : la bande son. Ne démarrez pas votre partie de suite, mais prenez le temps d'écouter le thème principal s'emballer - et votre cœur par là même occasion - et vous comprendrez que le jeu a l'ambition de vous faire vivre une grande aventure. Merci à Yoko Shimomura pour ce moment de joie précédent même votre première partie. Mais ce n'est pas la compositrice à l'œuvre sur les Kingdom Hearts qui s'est chargée du gros du travail. La majorité a en effet été signé de la coopération entre Manami Kiyota et le groupe ACE+ (Chico, Kenji Hiramatsu, Tomori Kudo), sous la supervision de Takahashi. On leur doit les musiques intenses des combats faisant appel à des sonorités de guitares électriques. Manami Kiyota a su ajouter son grain de sel en prêtant sa voix sur certaines compositions plus calmes. De plus, bon nombre de lieux bénéficient également d'une variation de musique pour le jour et la nuit venant de ces mêmes personnes. Ce n'est pas tout, puisque Yasunori Mitsuda, compositeur des musiques de Xenogears, a aussi mis la pain à la pâte pour offrir le générique de fin du jeu. Jusqu'au bout, on vous dit. De cet accompagnement sonore, on retiendra la grande cohérence grâce à un travail soigné pour chaque zone dont les compositions inspirent une émotion dominante. Saluons également une musique qui sait se transformer pour suivre l'action au plus près pendant les moments forts, l'exemple le plus frappant étant celui des combats et leurs compositions évolutives semblables à celles de Skies Of Arcadia. Un résultat très convaincant.
Les combats sont par contre très bruyants. En effet, chaque action de chaque personnage donne lieu à des expressions beuglés comme le slogan Afflelou à la fin des années 90. En résulte un joyeux bordel dont vous pouvez choisir la langue. À tout moment à partir du menu principal, vous aurez la possibilité de profiter des doublages en anglais et en japonais. Comble du luxe, les voix occidentales de manière générale correspondent plutôt bien aux personnages et les acteurs sont convaincants en prenant des intonations cohérentes, bien que trop enthousiastes en combat. Attention toutefois si vous ne mouftez pas un mot de japonais puisque vous ne saisirez pas les jeux de mots et les questions-réponses entre les personnages.

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Des interfaces perfectibles
Afin de contrebalancer un texte plus que positif à l'égard de Xenoblade : Chronicles, il faut pointer du doigt les quelques (petits) manques tel que l'absence d'un index des monstres, qui eût été fort pratique pour accomplir une partie des nombreuses quêtes annexes proposées et savoir quels objets les créatures sont susceptibles de laisser derrière eux, en plus de satisfaire l'appétit des personnes plus insatiables à propos du monde qu'elles visitent. Soulignons aussi que lors de la vente chez le marchand ainsi que dans l'inventaire, tout objet est représenté par un icône commun aux objets de son type et les mêmes objets en plusieurs exemplaires ne se superposent pas. Pas très pratique, surtout quand le nom d'un objet apparaît uniquement lorsqu'il est survolé. De plus, le joueur ne dispose pas d'une simulation de l'équipement sur les personnages de l'équipe à l'écran du vendeur, ce qui l'oblige à passer par la fenêtre d'équipements avant pour prendre note des objets qui ne sont plus intéressants. De même, l'inventaire qui au premier abord paraît en mesure d'accueillir de nombreux objets se révèle de taille inadaptée en voyant les nombreux butins dont le monde et surtout ses créatures recèlent.
Le titre paie généralement le prix d'un manque de liaison entre les éléments des menus, à l'image de la carte d'appoint qui n'est pas en relation avec la carte complète. Il est frustrant de ne pas avoir les points d'exclamation pour l'emplacement des quêtes sur la carte générale, un plus qui aurait pourtant pu être appréciable pour avoir une vue d'ensemble. On cherche parfois longuement un emplacement précis par tâtonnement en prenant la direction du point d'exclamation. Une activité déplaisante quand les différents icônes ont la manie de se superposer et que le PNJ de la quête ne répond pas toujours présent selon les conditions temporelles.
Ces quelques détails ajoutés à une interface généralement très complète qui demande un léger temps d'adaptation ne sont cependant pas en mesure de déstabiliser le grand équilibre du jeu. À l'image de ces deux colosses figés depuis une éternité.


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