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Le port et l'exposition Vincent Bioulès

Publié le 20 septembre 2006 par Caroline
Le lendemain matin, il ne pleuvait plus. medium_P1010036.2.jpg Et le port de Collioure s'offrait à nous ! Après une courte balade dans les rues et un petit déjeuner face à la mer, se promettant d'y revenir sous peu, nous avons quitté Collioure. Il fallait rejoindre Céret pour voir l'exposition Vincent Bioulès, au musée d'Art Moderne.medium_465.jpg On ne peut pas parler d'une rétrospective car l'accrochage ne correspond pas à cette définition. En effet, il ne suit aucun ordre chronologique. Justement, le but est plutôt de montrer les rapports entre les différentes périodes du peintre. À l'origine du mouvement support-surface avec son ami Claude Viallat en 70, Vincent Bioulès va s'en éloigner pour revenir vers une peinture post-moderniste. Il s'inspire alors de Matisse puis de Dufy. Il ne cherche pas à séduire en restant fidèle à un style qui l'avait fait connaître. Il dit :
"Le fait que tout le monde se moque complètement de ce que je fais me donne une liberté extraordinaire. J'utilise cette liberté pour innover. Je pense qu'il faut sortir des préoccupations esthétiques du XX siècle. Beaucoup de mes camarades restent pieds et poings liés avec des préoccupations esthétiques qui datent des années 1950 auxquelles j'ai souscrit dans le passé. Les jeunes d'aujourd'hui, ne s'y retrouvent pas. Cela ne les concernent pas."
Je dois avouer, que ce n'est pas ce que je préfère dans son oeuvre.medium_465_chevet.jpg Puis, il va continuer à explorer le réel pour arriver à la période récente qui constitue la majeure partie de l'exposition. Beaucoup des oeuvres sont réalisées à Céret même. (Ici, il s'agit de l'église de Céret.).
" Arrivé à Céret, les choses se sont lentement décantées. J'ai peint ce sdont je me souvenais quand je fermais les yeux et lorsque je m'endormais. Quand je rêvais les choses s'imposaient à moi, et ce sont ces choses que j'ai décidé de peindre."
Le Canigou est un peu sa Montagne Sainte Victoire. Il le peint, l'explore. Ses paysages ne sont jamais vides d'âme humaine. On trouve dans l'immensité, ou une maison, ou un cycliste, ou un promeneur perdus dans l'impression végétale et minérale, le tout sous un ciel en mouvement.
"Figurer, ce n'est pas représenter le réel, c'est faire accéder au réel."
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