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Critiques Séries : New York, Unité Spéciale - La vraie histoire de DSK...

Publié le 22 septembre 2011 par Delromainzika @cabreakingnews

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New York, Unité Spéciale // Saison 13. Episode 1. Scorched Earth.


Bizarrement, pour cet épisode, Dick Wolf n'avait pas menti : ce qui compte dans les Law & Order ce sont les histoires. Le départ de Christopher Meloni ne s'est même pas fait ressentir à mes yeux. Dommage quand même. En guise d'amuse bouche de la nouvelle saison : une histoire inspirée de l'aventure de DSK qui a créé les différents rebondissements médiatiques que l'on connait. La difficulté de l'épisode était de faire tenir plusieurs mois d'affaire en seulement 45 minutes. Je dois avouer que les scénaristes ont fait un boulot intéressant, proposant une affaire solide et surtout avec des acteurs crédibles dans les rôles "ressemblants" (car toute ressemblance n'est pas sensée être voulue…) à ceux de l'affaire. Ici DSK se transforme en Robert Distasio incarné par un Franco Nero très convainquant. Je trouve même qu'il pourrait être un vrai DSK dans la vie réelle. Bien trouvé. Bien casté. Pas mal. Celle qu'il aurait agressée (car on ne peut que présumer), Miriam, est incarné par Anika Noni Rose, également très convaincante et touchante par la même occasion.
L'avocat de Robert est incarné par Ron Rifkin (Alias, Brothers & Sisters). Bref, du joli petit monde, sans parler de l'apparition de Kelli Giddish que j'aime bien dans le rôle d'une inspectrice. L'épisode débute très bien, ressemblant à une reconstitution déjà vue dans les diverses magazines d'informations qui ont fait les choux gras de cette affaire. Sauf que bien sûr, c'est à la sauce SVU, et c'est donc plutôt propret et ça fonctionne à merveille. L'ambiance, la musique, tout est calibré pour nous plonger dans ce qui a fait trembler le monde des médias cette année. SVU ajoute sa touche, avec ses personnages, notamment celui de Kelli alias le détective Rollins. Elle est intéressante et nous propose quelque chose de déjà vu certes mais pas mauvais du tout. Je dirais même que je l'ai adoré.

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C'est également le moyen de placer les bases de la saison de façon sous-jacente avec le départ de Stabler qui est assez bien géré surtout quand il n'est pas dans l'épisode (et qu'il ne me manque pas vraiment). J'avais entendu dire que Dann Florek devait lui aussi quitter son poste prochainement dans la saison, son départ semble lui aussi préparé de façon très filigranée. Le développement de l'affaire est très rapide au début pour éviter les facéties du sujet. C'est donc plutôt agréablement fait, et on peut donc se concentrer sur le procès, bien plus intéressant, vu de l'intérieur, avec la mise en accusation de Miriam qui serait finalement intéressée par l'argent et pas vraiment par poursuivre cet homme, futur premier ministre italien (ils sont aller aussi loin que nous, ou pas, ici en France, DSK était sûrement le futur président français).
Petit clin d'oeil, Mariska Hargitay qui parle italien. C'est très fun sur le coup, très sérieux avec du recul mais l'épisode prend le truc à bras le corps. Le verdict diffère de l'affaire Strauss-Kahn puisque ici il va en prison, mais peu importe, il est quand même blanchi d'une charge, j'espère qu'on aura la chance de poursuivre l'affaire dans un autre contexte avec le retour du personnage pour sa vengeance personnelle et créer ainsi une histoire réellement nouvelle autour de ce fake DSK. La fin de l'épisode, avec les larmes de Benson qui ne reverra pas son partenaire Stabler était très touchante. Je dirais même que j'avais envie de verser quelques larmes, sans y parvenir. Au final, SVU réussie son retour en long et en large. Je dirais même plus, elle a vraiment trouvé la corde sensible qui permet de se sentir impliqué. Cet épisode devrait plaire à tout le monde qui a suivi l'affaire DSK et les fans de la série.
Note : 8/10. En bref, un solide retour pour SVU qui en prenant une affaire médiatique arrive à nous développer à son sens quelque chose de synthétique et surtout très bien écrit avec des moments touchants. Par ailleurs, les personnages de la série évoluent eux aussi.


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