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Passionné : C. Tavares (accessoirement N°2 de Renault)

Publié le 22 septembre 2011 par Sportcarsfr

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Que ce soit récemment Patrick (qui fait recourir des groupes B), Florent (qui aime les journées circuit) ou encore Eric (et sa GTV6), nous aimons aller à la rencontre des passionnés, de ces gens qui vivent pour et souvent par l’automobile. Au cours des World Series by Renault, il y en avait plein (environ 62 000 selon les organisateurs) au HTTT Paul Ricard les 17 et 18 septembre 2011 . Mais l’un d’entre eux s’appelle Carlos Tavares. Cela ne vous dit rien ? Il s’agit du tout fraichement nommé N°2 de Renault qui remplace Patrice Pellata.

RS01 compo 1
Illustration Guillaume Pons.

Team Clementeam Racing

Carlos Tavares pilotage F1 9

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Carlos Tavares dispose de sa propre écurie, le clementeamracing, qui fait courir une GP2 de 2005 en BossGP, au milieu d’anciennes F1, d’Indycar, de Champcar… Passionné d’automobile depuis toujours, il occupe actuellement la sixième place du classement Open à deux points de la cinquième place.

Au cours des World Series by Renault, il a eu la possibilité de prendre le volant d’une F1 de Renault. C’est à l’envie qui se dégageait de lui que l’on pouvait mesurer la passion de l’automobile qui l’anime. En compagnie d’un grand Monsieur, Jean Ragnotti (au volant de la R5 Maxi), il a accompli quelque tours de piste du célèbre tracé varois, le circuit Paul Ricard. Une fois descendu de sa voiture, il a pu préciser « que cette formule 1 est brutale et la boîte dure » mais son sourire ne laissait pas planer de doute quant au plaisir qu’il a pu éprouver à son volant.

Voiture électrique ?

Carlos Tavares pilotage F1 7
« Le sport automobile est dans le sang de Renault. Nous sommes engagés en F1 depuis 34 ans et il y a donc un lien entre notre esprit de compétition et la proximité avec nos clients. Les gens viennent ici (WSR) en famille pour partager l’esprit de compétition » précise Carlos Tavares.

Mais avec une telle appréciation, on peut se poser des questions sur la contradiction qu’il y a avec la mise en place de voitures électriques… Cependant, selon notre passionné, la compétition permet de faire progresser la voiture écologique, ne serait-ce que par les recherches sur le poids ou l’amélioration des motorisations.

A la question « peut-on faire du sport automobile avec une voiture électrique« , Carlos Tavares répond que « j’ai roulé à plusieurs reprises dans des véhicules électriques de course, au festival de Goodwood par exemple. Je peux vous dire que par le biais des bruits de transmission, des organes électriques et des pneumatiques, on en a assez« … Hum, désolé, mais là je tousse un peu… et avec moi sans doute un bon nombre de passionnés…

Pour assoir sa démonstration, il précise  » qu’il est de plus en plus difficile de participer à des championnats dont les véhicules émettent plus 95 décibels tout simplement car il n’y a plus de journées disponibles pour cela« . Et là Carlos Tavares a raison.

Appel d’un passionné.

Carlos Tavares pilotage F1 3
Je profite du fait que cet article sera sans doute lu en haut lieu pour lancer un appel d’un passionné à un autre passionné.

Ma vision du plaisir (elle n’engage que moi) repose beaucoup sur le bruit du moteur. Certes il n’y a pas que cela, mais quand on prend le volant de la Ferrari FF, le simple fait d’actionner le démarreur fait commencer un moment de bonheur à grands coups de V12.

Je veux bien circuler tous les jours en voiture propre pour aller au travail, rencontrer des clients ou encore amener les enfants à l’école. Mais de grâce, laissez-moi en paix quand le week-end je démarre mon petit bolide dans mon garage. Oui il pollue, oui il fait du bruit, oui il est puissant, oui il est parfaitement inutile et impolitiquement correct. Mais ce n’est pas grave !

Ce diktat écologique commence à m’échauffer les oreilles (j’avais une formule plus forte, mais on va rester poli). J’aimerais bien que l’on demande les mêmes efforts à tous les autres secteurs industriels et à tous les autres moyens de transport (et les avions ? les yachts de luxe ?).

Aussi, quand on la chance d’avoir comme numéro 2 de Renault un passionné de voitures de sport, on se dit que tout n’est peut-être pas perdu et que la marque, avec Alpine par exemple, va nous réserver quelques jolies surprises. Enfin on espère.


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