Pour la rentrée de l’automne (c’est aujourd’hui) ce petit poème, revu de La Fontaine (non, cancres ! pas celle qui coule dans la cour mais le grand La Fontaine, Jean de son prénom qui n’est pas de ces gens qui n’ont rien à dire)
Le corbac et le racnardMaître Corbac sur son arbre planqué
S’envoyait par la fiole un coulant barraqué.
Compère Racnard qui s’tapait un cent d’clous comme bectance
Lui tint au poil près c’te jactance :
« Ohé ! beau canari, vain Dieu c’que tu la dégottes !
sans mentir, si tu pousses la romance aussi bien qu’t’es nippé
T’es l’mecton d’la redresse et l’costaud du quartier ! »
Compère Corbac qui était par mariole
Veut pousser la romance et lui file le fromton par la fiole.
Envoyé ! c’est pesé ! ça t’la coupe
Hein ! mon pote.
Méfie-toi des types qui t’foutent des bobards à la gomme
Et qui t’la font à l’estome.
Compère Corbac qui en était resté comme deux ronds d’flan
Gueulait à tous les vents :
Y m’a eu, l’salaud ! Non mais vous avez vu, y m’a eu !
Ouais, mais y m’aura plus. »