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Tes mots montaient sur des ailes d’ange
Planaient au-dessus de la ville
Dans le silence de l’azur retrouvé
.
Plus bas venaient les troupeaux
Rassemblés pour une dernière course
Vers les sommets d’attente et de silence
*
J’ai ouvert un instant mes fenêtres
A la lumière de tes yeux
.
Poursuivi l’éphémère patience
Sur des rives solitaires
Où l’aube s’attarde
.
Ce que je suis aujourd’hui tient à tes lèvres
Au baiser fou clamé en langues éparpillées
.
Je t’ai tant attendu
Ai tant bu en des sources polluées
Que faire de mes soupçons
De mes craintes
Muscles bandés de ne pas savoir vivre
*
Muet j’ai suivi le chemin
Les portes s’ouvraient sous mes pas aventuriers
L’aigle au loin étendait son ombre
Sur des rocs insouciants
.
Que faire de la panique d’un monde
Victime du pillage secret en banques d’infamies
*
Vivre et s’élever au dessus
Sur deux ailes déployées
.
Manosque, 13 août 2011
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