Andrea Satta est un personnage singulier de la scène musicale italienne. Il est aussi fanatique de Louis Armstrong, le jazzman trompettiste, que de Lance Armstrong, le sextuple vainqueur au tour de France. Il vient de consacrer un CD entier à la petite reine, « I RICICLISTI », suivie actuellement par une tournée de concerts très expérimentaux, baptisés Goodbike.
Goodbike
En effet, l’électricité nécessaire à la sonorisation et l’éclairage est fournie par le public, gentiment priés de pédaler pendant toute la durée du spectacle sur des vélos d’appartement équipés de dynamos.
Son groupe, Tetes de bois, utilise des instruments classiques et modernes : basse, contrebasse, trompette, piano, accordéon, claviers, guitares, batterie. Mais aussi les compétences d’un véritable ingénieur informatique pour gérer des ordinateurs et des échantillons.
«I RICICLISTI» est d’abord un roman, publié avec un mini-CD de quatre chansons jouées en pédalant. Satta chante sa passion pour le cyclisme sous toutes ses formes : « la publicité des caravanes du Giro (le tour d’Italie), les virées dans la nuit, ivre et sans feux sur les routes nationales, la bicyclette de belles filles vêtues de lumière et d’amour au printemps… »
Avec son concert à électricité participative, Satta et ses têtes de bois viennent d’inventer une nouvelle page poétique dans cet inventaire à la Prévert.
Remonter à la source
Tetes de bois
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