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14- la naissance des etoiles

Publié le 23 septembre 2011 par Jeanjacques

Il a été précédemment démontré que la matière ne pouvait surgir du néant et qu'elle avait un seul lieu possible d'origine: l'espace et une seule substance constitutive, la substance de l'espace. Cette naissance de la matière ne s'effectue pas en un temps unique de création comme le suppose la théorie du big bang.

S'il n'y a pas un lieu et un temps unique de la création de toute la matière universelle, alors cette émergence doit se produire en tous temps, en tous lieux comme autant de "mini big bang". La création est donc éternelle, n'a ni début ni fin et l'univers ne saurait être daté.

Si les temps et lieux de création sont multiples alors elle doit se produire à l'occasion de la naissance de chaque étoile de sorte que chacune engendre l’ensemble des éléments qui la constituent: la procédure de création " sui generis " de matière est celle qui assure la création et l'expansion d'un astre. Toutes Les étoiles sont autorisées à se constituer de façon autonome en produisant elles-mêmes leur matière puisée dans la substance de l'espace à partir d'une onde de choc initiale  (voir chapitre 1). Aucune condition de masse du nuage pré stellaire n'est nécessaire, étoiles massives, naines brunes et planètes naissent d'identique façon.

A l’opposé de la théorie du big-bang, l'émergence de la totalité de la matière ne précède pas la naissance d’une étoile. La création permanente des éléments par les étoiles est la seule alternative à la cosmogénèse historique actuelle. En conséquence la procédure de l'effondrement gravitationnel d'un nuage dense de matière n'a aucun sens dans la nouvelle théorie.

La création des étoiles doit être calquée sur les principes du cycle de la vie qui suppose une naissance à partir d'un embryon, une croissance en masse et un développement par absorption et transmutation de substances nourricières. Cette genèse de la matière  ne peut constituer un événement unique mais  se produit à chaque création d'étoile. Il faut se persuader que le mécanisme le plus simple doit être toujours recherché et préféré lorsqu'il s'agit d'un phénomène premier et répétitif.

Nous verrons en effet que cette autogenèse des étoiles est beaucoup plus simple et suppose réunies bien moins de conditions aléatoires que la thèse de l’effondrement gravitationnel.

Pour que la production de particules soit possible à partir de l'onde de choc initiale, il est nécessaire que l'embryon stellaire puise la matière première de ses particules dans la substance de l'espace et qu'ainsi soit institué un mécanisme auto entretenu qui alimente la croissance de l'étoile.

Si une telle procédure n'existait pas, on devrait affirmer que la totalité de la masse finie de la matière/rayonnement a surgit spontanément de nulle part, selon un procédé à jamais mystérieux, qu'elle ne procède pas d'un changement d'état d'une substance préexistante et qu'elle est  sans cause productrice.

La nouvelle théorie est parfaitement validable par l'observation car la création permanente des étoiles peut être vérifiée. Cela n’est pas le cas pour celle du big-bang dont la validité ne pourra jamais être directement démontrée puisqu'il s'agit d'un évènement unique situé dans le passé et s'étant déroulé dans des conditions extrêmes que l'on ne peut reproduire! Le big bang n'a pas de cause, il se produit de lui-même et toute la masse/espace universelle se trouve concentrée en un point qui n'est même pas un lieu mais une limite mathématique.

Le cœur photonique d’une étoile

Le principe de la création suppose un mécanisme énergétique fondamental qui, à partir d'une énergie finie donnée (l’onde de choc), alimente l'Univers en matière et rayonnements.

Nous supposons qu'une onde de choc est à l'origine d'un cœur photonique constitué d'une densification – d’un plasma-  de prématière (photons) qui s'enroule sur lui-même initialement à une vitesse proche de celle de la lumière comme le ferait une particule possédant un spin.

Le cœur photonique  doit assurer une production continue de matière et le mécanisme doit être par essence autoentretenu et s’alimenter en puisant dans la substance de l’espace. (voir description au chapitre 3 du site)

C’est  la rotation à une vitesse proche de C qui produit un rayonnement continu jusqu’à extinction du cœur photonique l'étoile par étouffement gravitationnel. Ce mécanisme doit produire matière et rayonnement tout en conservant son impulsion initiale.

La théorie du big bang ne décrit aucune procédure d’émergence de la boule de feu originelle, sauf à dire qu’elle était située en un point mathématique de densité infinie. Le cœur photonique au contraire est suscité par l’onde de choc et alimente l’étoile en rayonnements. Nous avons ici une procédure de création réelle et observable, selon un état de densité  normal de l'univers, ce qui n'est pas le cas dans l'hypothèse du big bang qui suppose des conditions de densité inouïes et pour tout dire impossibles.

Les vibrations de la substance de l'espace se répartissent selon une gamme de valeurs certainement quantifiées entre  deux limites inférieure et supérieure. Ces ébranlements vont susciter des flashes lumineux entre  ces deux limites, plus ou moins intenses engendrant une condensation de "matière" photonique. Il va exister ainsi un seuil d'énergie à partir duquel un embryon stellaire pourra se constituer et surtout démarrer. De même, il va se trouver une énergie limite pour constituer un cœur photonique et au-delà de laquelle le surcroît d'énergie va se répartir pour la création d'autres embryons stellaires. Ainsi, la masse finale  de l'étoile sera entièrement conditionnée par l'énergie initiale de l'ébranlement à l'origine de sa constitution.

 Puisque la création des astres s’effectue par le moyen d’une onde se propageant dans l’espace, que celle-ci va être constituée d’un certain nombre de crêtes d’ondes, surgira un chapelet d’étoiles de masses variables distribuées autour d’un ou deux astres centraux, les plus massifs. L’ensemble du système sera donc aligné dés l’origine sur le même plan. Cette hypothèse est très largement confirmée par l'observation. II en résultera qu'une grande majorité d'astres naîtront simultanément, de taille variable et que les naissances solitaires, sans être impossibles, semblent a priori plus rares.

La cosmologie standard a beaucoup de mal à expliquer les modalités de fragmentation d'un nuage pour justifier la naissance de multiples étoiles en un même temps. De même, l'alignement immédiat sur un plan équatorial n'est pas évident dans la théorie de l'effondrement: une dispersion aléatoire sans ligne de force est beaucoup plus probable. Il a même été observé récemment deux couples d'étoiles binaires en gravitation mutuelle dont la naissance peut difficilement s'expliquer par la fragmentation d'un nuage unique compte tenu de leur très grande proximité (5.8 UA)

 

Choc-en-retour.jpg

L'onde de choc se propage dans la prématière engendrant une création en grappe selon deux directions opposées.. Ainsi, les étoiles naissent par paires immédiatement alignées sur le plan (pour plus de détails, voir ch. 14). Mais à selon la valeur de l'onde de choc, des naissances solitaires ne sont pas à exclure, de même que de simples paires d'étoiles


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