Ce relaunch organisé par DC Comics, m’a permis comme pas mal de monde, de découvrir ou redécouvrir des séries dont Catwoman fait partie. Il y avait bien longtemps que je n’avais plus ouvert un numéro de l’amour non dissimulé de Batman et pour tout dire je ne suivais le personnage qu’au travers de la série « Gotham Sirens ». Quelle joie pour moi, lorsque j’ai découvert que Guillerm March reprenait la série féline de DC.
Qualité des illustrations aléatoires :
Je vais commencer par le dessin, si vous le voulez bien (bon vous n’avez pas trop le choix, en même temps). Le style de March, m’a toujours plu. C’est un style particulier qui le différencie énormément de la masse de dessinateur officiant pour les labels américains. Or sur ce numéro, j’ai trouvé que son travail était très aléatoire dans le sens où certaines pages sont vraiment magnifiques et d’autres beaucoup moins.
Une chose est sûre March a su représenter Selina de la meilleure manière qui soit. Elle est très sexy mais, toujours élégante. Cependant certaines proportions du corps sont parfois mal réalisé et certaines postures sont vraiment surprenantes voir même un peu nazes. Prenez par exemple la case 1 de la quatrième page, peut-on vraiment se tordre comme cela sans être un insecte ou démembré ?
Un autre souci a été le visage de Selina Kyle, bien trop souvent j’ai cru voir une russe ou une femme approchant les 50 ans, avec un maquillage absolument horrible. Est-ce que Catwoman travaille avec le Joker pour avoir une peau si blanche et des pommettes roses/rouges ? Sur ce point le coloriste Tomeu Morey est largement amendable.
Une fin un peu foireuse :
Côté histoire, il faut aborder les numéros #1 d’une série avec un minimum d’indulgence car, il s’agit de mettre en place une histoire. Toutefois, Winick, le scénariste, a écrit une histoire assez creuse dans l’ensemble. Selina Kyle se sauve de chez elle en catastrophe quand un gang masqué arrive. Son appart et réduit en flammes et elle demande l’assistance d’une amie. On voit que sa vie ne doit pas être évidente. Puis vient la scène finale où elle se jette sur Batman et les deux se lance dans une relation disons… plus qu’amicale mais, avec les costumes quand même.
Une fin, que j’ai trouvé plutôt naze. Je ne suis pas contre un peu de sex (sexy) dans les comics (surtout qu’on ne voit rien de déplacer, hein) mais, cette scène n’apporte pas grand chose au récit (voir rien du tout). Un simple baiser langoureux devant la baie vitrée, avec un plan moyen depuis l’extérieur aurait eu un meilleur effet pour moi.
Conclusion :
L’équipe artistique devra faire pas mal d’effort sur cette série si elle veut conserver sont lectorat. Il faudra surtout faire attention à ne pas tomber dans la surenchère de plan sexy et de scène un peu chaude. Certes Selina Kyle bénéficie d’une plastique particulièrement avantageuses mais, en faire son fond de commerce pour vendre des comics ne servira pas la série.
Au final on se retrouve devant le comics un peu comme Selina Kyle, merde dommage…