La présidente argentine a de nouveau joué l’offensive contre le Royaume-Uni à propos des iles Malouines. Hier, lors d’un discours à l’assemblée générale de l’ONU à New York, elle a menacé de suspendre l’accord sur les vols entre les Iles Malouines et le Chili qui font escale par l’Argentine. Cristina Kirchner en veut à la Grande-Bretagne qui refuse d’ouvrir des négociations sur la souveraineté des Iles Malouines.
L’ambassade de Grande-Bretagne s’est ému de la réaction argentine et se déclare opposer à un éventuel isolement des iles malouines. « Nous regrettons que l’Argentine souhaite se soustraire à un accord bilatéral qui a été signé avec le Royaume-Uni. Nous pensons qu’il existe plein d’accords de coopération possible avec le gouvernement argentin mais l’Argentine les a toujours rejeté ces dernières années."
Le porte-parole de l’ambassade se veut ferme et menace à son tour l’Argentine de représailles : « le Royaume-Uni ne négociera rien concernant l’ile, à moins que les habitants le souhaitent. Tenter de désavouer le droit aux habitants des iles malouines de se déterminer sur leur appartenance est particulièrement triste. Les relations qu’ont le Royaume-Uni et ses territoires basés à l’étranger sont particulièrement modernes et basées sur des valeurs communes. Nos citoyens basés à l’étranger ont le choix d’appartenir ou non au royaume britannique. »
Rappelons que les iles malouines sont situées à côté des côtes argentines et ont été le théâtre d’une bataille militaire en 1982 remportée par les britanniques.
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