"Les agricultures paysannes relèvent le défi de la faim"

Bonjour à tous
Pendant que les bouffonneries du système financier mondial font des ravages, bonnes nouvelles sur le front de la lutte contre la faim dans les pays pauvres : leurs agricultures paysannes ont un gros potentiel de production, actuellement négligé mais qui ne demande qu'à s'exprimer dans un environnement politique favorable.
Et tout ça sans se transformer en zouaves destructeurs des sols et des familles concernées.
Tel est le fruit des observations et expériences menées par des agronomes proches des gens et du terrain.
Je vous invite à venir en écouter et voir les témoignages,
Samedi 8 octobre 2011
« Les agricultures paysannes relèvent le défi de la faim »
Conférence-débat
La Rochelle 18h30 – 22h30 (avec buffet rapide) Salle Emile Combes, Rue de la pépinière

avec Marc Dufumier, professeur AGROPARISTECH (ex "Institut National Agronomique Paris-Grignon").
Organisée par « CCFD-Terre solidaire », « Artisans du Monde », « Peuples solidaires »
Tél. 05 46 67 05 76 .
Cette soirée s'inscrit dans un cycle de conférences commencé en 2008 sur le thème de la "Souveraineté alimentaire", au cours duquel nous avons déja vu :
- que la dérégulation et la libéralisation ont fait la preuve de leur nocivité et de leur effet très néfaste sur les marchés des denrées alimentaires, sur l'économie des exploitations agricoles, et sur les prix alimentaires pour les consommateurs ;
- qu'inversement la PAC et d'autres politiques de soutien des marchés régionaux par les exportations ont causé des destructions dans les agricultures des pays pauvres ;
- que la faim est surtout un pb de pauvreté, de déséquilibres et de répartition ;
- et que l'avenir alimentaire à long terme repose sur la conservation d'une planète en bon état.
Sur ce dernier point nous avons consacré 3 soirées à diverses approches d'une agriculture "propre" et d'une consommation qui la permette. Nous avons constaté que dans les pays riches une alimentation moins carnée peut à la fois être équilibrée et causer une empreinte écologique moindre.
Mais nous n'avons pas encore apporté de références chiffrées sur les potentiels du tiers monde et sur les conditions propices à une agriculture suffisante dans ces pays où sévissent la malnutrition et même la faim. C'est ce point qui sera traité le 8 octobre.
Cordialement
Yves Pons d'après un très bon texte de Yves Grosset Grange