"Compte toxique" affabulation journalistique ou réalité cachée alors ou en est Bernay dans cette affaire ?

Alors, avant un article sur les énièmes salons d'automne 2011 (demain en fin de journée), j'aimerais clarifiée quelques propos face aux trois questions (reproduites ci-dessous) que j'ai posées au maire de Bernay sur sa page "FB" (1). 1 - Bernay et touchées par les "Emprunts toxiques" déjà, comment cela a-t-il pu être possible ? 2 - Ensuite, comment aller, vous gérez cela en rassurant l'opinion ? 3 - Et, enfin, ce dossier des toxicités financières que Bernay essuie ne va-t-il pas donner du grain à moudre à l'opposition ? Le maire n'a évidemment pas répondu à chacun de leurs points, mais il m'a transmis le courrier qu'il a envoyé à la presse un "Démentie" afin de s'expliquer et de clarifiais cette affaire. Je me permets alors avec son autorisation de diffuser cette lettre (sinon il ne me l'aurait pas transmise sur "FB", rire). Sachant enfin et bien sûr que je ne fais pas ici de prosélytisme pro municipal et que je n'ai aucune accointance avec "l'UMP - NC" comme Mr Maurey (et que les échanges entre lui et moi ne sont purement qu'amicaux et journalistiques à mon humble niveau). Alors, voici le contenu de ladite lettre.
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"La Ville de Bernay n’a souscrit aucun emprunt « toxique » Une « enquête » parue récemment dans le journal "Libération" reprise dans "Paris-Normandie" du 22 septembre alerte l’opinion sur la présence massive d’emprunts dits « toxiques » souscrits auprès de la Banque Dexia, dans la dette de plus de 5000 collectivités territoriales françaises. À notre grande surprise, Bernay figure sur cette liste. Cette présence est tout à fait injustifiée. La transparence sur l’emprunt en question : L’emprunt auquel il est fait référence est en réalité relatif à un contrat de prêt d’un montant de 2 millions d’Euros, souscrit en décembre 2007 auprès de Dexia et mobilisé en totalité en septembre 2008. Il a été signé dans les conditions suivantes : Un taux d’intérêt fixe de 3,795 % par an sur 20 ans, adossé à l’indice Euribor(1) 3 mois. Le contrat prévoit que le taux d’intérêt serait révisé au cas où le taux de référence actuellement à 2 % environ dépasserait 6 %, ce qui n'a jamais été le cas ces 10 dernières années, même au moment le plus critique de la crise financière en 2008. Nous ne déplorons donc aucune mauvaise surprise dans le montant et les modalités de remboursement des échéances prévues. Le « surcoût de 253 000 € » évoqué dans la presse correspondrait au montant théorique d'indemnité éventuelle de sortie de l'emprunt si nous demandions un remboursement anticipé, ce qui n'est nullement dans les intentions de la Ville. Une dette diversifiée, sécurisée et sous contrôle : Dans le climat anxiogène actuel suscité par la crise économique et inutilement entretenu par certains, il semble utile de rappeler des éléments précis sur la situation de la dette de la ville: 1) La dette Bernayenne est souscrite auprès de plusieurs banques. Seuls 20 % des emprunts sont signés avec la Banque Dexia. 2) La part des emprunts à taux fixe s’élève à 76 % de la totalité des emprunts. 3) La part des frais financiers liés à la dette ne représente en 2010 que 3,98 % des dépenses de fonctionnement du budget de la ville, taux conforme à la moyenne régionale. La politique d’emprunt et de gestion de la dette de la municipalité a donc été guidée par une raisonnable prudence, redoublée à l’heure où nous abordons la préparation du budget 2012". (1) L’Euribor est l’un des principaux taux de référence du marché monétaire de la zone Euro. (2) Lue sur la page "FB" du maire en date du 24-09-11 en réponse à mes questions. Photographie : "Mairie de Bernay" par le citadin septembre 2011®©. Aucun lien internet pour et article.