Magazine Humeur

C’est l’histoire d’une écrivaine sans talent en quête de notoriété.

Publié le 25 septembre 2011 par Thelynx

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Il faut le voir pour le croire.

L’une, Marie Caroline (surnommée Tristane) limite anorexique, avec sa petite tête triste de Cosette, vient se répandre en minauderies étudiées sur les plateaux télé pour pleurnicher aujourd’hui sur ce dont elle riait hier.

L‘autre, Anne, la mère. Une mère vorace et égoïste, sans foi ni loi, qui se vante de passer des annonces pour assouvir ses besoins sexuels ! Une mère indigne qui, après n’avoir pensé qu’à sa carrière plutôt qu’à sa fille, essaie maintenant de se refaire une virginité et du pognon sur le dos de cette dernière. Une mère arriviste qui s’est adonnée aux griseries de la promotion canapé avec un certain DSK... que ne ferait-on pour s’immiscer dans les coulisses du pouvoir, on ne sait jamais, ça peut servir un jour ! Et c'est cette couguar en manque, arriviste et sans scrupules, qui vient nous tenir des discours indignés, moralisateurs et accusateur ? On rêve...

Quel déballage sordide de la part d'une mère prête à tout pour sa promotion dont on sait qu'elle sacrifia sa fille sur l'autel de sa carrière, la laissant seule et démunie depuis sa plus tendre enfance. Une mère, mariée trois fois, qui accepte une relation sexuelle avec DSK mais qui recommande à sa fille de ne pas porter plainte pour un viol présumé avec le même DSK... Ça laisse sans voix.

Et comme par hasard je ressors cette histoire au moment ou le supposé coupable de son agression est à terre… Voilà donc un plan média opportuniste bien étudié qui lui apportera une notoriété sordide au delà de toute dignité. Plutôt être une exhibitionniste grotesque qu’inconnue…

«J'ai cru pendant huit ans qu'en ne portant pas plainte, on pouvait oublier» déclare la pleureuse… Ben voyons, c'est sans doute pour cette raison quelle a écrit un livre dans lequel elle parle de cette affaire comme d'une anecdote de journaliste. C’est sans doute pour cette raison aussi quelle en a parlé avec complaisance dans différentes émissions de télé, avec un tel détachement que tout cela paraissait très anodin.

Si ça ne sentait pas le "plan médias" à plein nez pour booster les ventes, cet exhibitionnisme serait assez navrant. Ecrivaine sans grand talent, journaliste ordinaire, Tristane Banon est en manque de notoriété. L'affaire DSK lui donne l'occasion de se montrer sur le devant de la scène.

Quel spectacle à la fois pathétique et désastreux pour la cause des femmes qui subissent quotidiennement de réels mauvais traitement, qui sont frappées, humiliées, torturées mentalement.

Une mère et une fille à mettre sur un plan d'égalité avec les candidats abrutis des émissions de télé réalité en quête d'une notoriété aussi sordide qu'heureusement très provisoire, au péril de toute dignité. C'est pitoyable et on hésite entre rire ou pleurer devant ce spectacle digne de la télé-réalité la plus crasseuse.


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