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On est venu, on a vu, on a perdu...

Publié le 25 septembre 2011 par Spartac
La lessiveuse black n'a pas fait de surprise hier, en s'imposant logiquement face à la France sur le score net de 37 à 17. Sommet attendu des matchs de poules, la revanche des quarts de finale de 2007 n'aura pas tenu ses promesses.

On est venu, on a vu, on a perdu...

Toute la poésie du Kapa O Pongo

Pourtant le match s'annonçait intense après que les français aient eu droit pour la première fois au Kapa O Pongo, ce haka si polémique se concluant par un simulacre d'égorgement (au sens éminemment différent dans la culture maori), et que les néo zélandais ne sortent qu'après un manque de respect de la part de leurs adversaires, ou pour rappeler leur force et leur volonté de domination. Les français étaient prévenus si cela était encore nécessaire, il n'y aurait pas de quartier.
Pourtant dès le coup d'envoi, nous vîmes une domination de la France, avec des séquences de jeux envolées, des trois quarts inspirés, et des blacks acculés dans les 22. Exploit en perspective? Cette entame allait bientôt être rangée aux oubliettes, après 7 min de domination stérile, les blacks par l'intermédiaire de Nonu allaient transpercer la défense française pour un premier essai. Trois autres suivirent en 15 minutes pour porter le score à 19 à 0, l'entame endiablée étaient déjà loin, e match était plié, et on pouvait craindre une valise...
Que dire de la suite? Les blacks marquèrent encore deux essais, avec à chaque fois des erreurs défensives bleus, qui ont durant ce match multiplié les plaquages de béotiens, et se sont fait troués dans les premiers temps de jeu... L'honneur fut sauf grâce à une interception de Mermoz et un essai de roublard de Trin Duc, grâce surtout au relachement néo zélandais.
Ce match montre incontestablement une équipe néo zélandaise plus forte, et sans surprise une équipe de France démunie, dû moins en chantier. Difficile de comprendre le nombre de fautes de mains, de ballons perdus, de plaquages ratés, qui coutent cher face à une telle équipe... Le pari Parra à l'ouverture n'a pas payé, celui-ci n'a pas démérité, mais manque de repères à ce poste, et n'est pas une force de défense. Pas plus que Mermoz. C'est dans cette zone que les blacks ont pu perforer avec le plus de facilité, conscient sde ce point faible français. On peut se demander pourquoi un défenseur comme Marty ne se trouvait pas sur la feuille de match, quant à parler d'un Jauzion resté en France... Je ne pense pas que l'équipe de France sur le terrain était la meilleure, car c'est à désespérer sinon. Au mieux Lièvremont a proposé l'équipe la plus fraiche. Celle de la fin du match semblait plus cohérente, avec une mêlée retrouvée, et des joueurs à leurs postes.
Pourtant la Coupe du Monde française n'est pas finie, il reste un match face aux Tongas pour la qualification, et donc sans doute la partie de tableau la plus aisée sur le papier. Nous verrons bien, mais gageons que la France pourra se reprendre, après tout elle n'a montré que peu de choses hier. La France n'a pas trouvé de points faibles dans la cuirasse blacks, même si à y regarder de plus près, les néo zélandais semblaient marqués par le combat, obligés de consommer plus de joueurs sur les rucks que les français. Le positionnement défensif était bon, les essais pris venant d'erreurs individuelles plus que collectives. Alors si d'aventure cette équipe un soir de finale retrouvait ces néo zélandais, tout ne serait pas interdit. Rivalisant par le physique il leur manque en fait d'être infaillibles en défense, ce qui peut être corrigé avec des joueurs non entrés en jeu. Proposer un combat de tranchées aux blacks peut être la voix vers le doute, tellement celle équipe semble joueuse et réactive, mais moins portée vers le jeu laborieux. Il faudra jouer contre nature s'il fallait les revoir, le match d'hier a montré que sur ce chemin là peut être il y avait un espoir.

On est venu, on a vu, on a perdu...

Attendre Doussain et espérer.

D'ici là, la route est longue, mais je préfère une route européenne à un tableau made in hémisphère sud. Au final cette défaite arrive assez tôt pour corriger les défauts, est rude sans être trop large, et peut susciter la machine à réaction française. Il faut rappeler aux bleus que le prochain eccueil pourrait s'appeler l'Angleterre et qu'il est franchissable, afin de vaincre enfin le signe indien, euh... anglais. Et entre temps pourquoi ne pas essayer "Baby Byron", le petit Doussain tout juste arrivé. Il pourrait porter l'enthousiasme du néophyte qui manque tellement à cette France engluée dans la peur de mal faire, et statique dans son incapacité à se dépasser. Un Doussain attaquant la ligne pourrait être le bonus de la fin de Coupe du Monde, puisque aucun demi d'ouverture n'a trouvé la clé, la clé du jeu ne peut passer que par un toulousain. En plus ça tombe bien les lignes arrières en foisonnent. Donnons leurs les clé du camion face aux Tongas histoire de voir, et puis l'Angleterre pourrait s'y perdre... Le reste peu bien attendre...

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