Magazine

Samedi soir, c'est opéra

Publié le 25 février 2008 par Vincent

Je dédie ce post à Kozlika 

Ce samedi, je vais à l'opéra de Lille écouter Giulio Cesare de Haendel (dir. Emmanuelle Haïm et Bejun Mehta Sonia Prina dans le rôle de Jules César). Comme tout VIP qui se respecte et cherche à côtoyer la masse sans se faire reconnaître d'elle (c'est en effet lassant de ne pas pouvoir aller quelque part sans devoir toujours signer des autographes) , j'ai - cela va de soi - pris les places à 5 € (ne le dites à personne mais en fait, il ne restait pour le samedi que ces places là et plus à 60 €, c'est vraiment dommage) . D'après ce que j'ai compris, on est tout en haut, là où ça fait le plus peur et le plus chaud aussi; on entend bien et on voit mal, je vous dirai si c'est vrai ou si ce ne sont  que des rumeurs sans fondement émanant des mauvaises langues habituelles. Vu que l'opéra dure 4h50 (avec deux entractes), j'espère quand même que ce ne sont que des rumeurs.

Giulio Cesare fait partie de ce que j'appelle "les opéras à tubes" un peu comme Rinaldo, Agrippina, Alcina ... Auteur d'une quarantaine d'opéras, Haendel (que l'on orthographie aussi Handel, Händel - encore un qui fait son intéressant sur les moteurs de recherche Google...) a toujours aimé l'opéra italien en pleine terre anglaise et ce n'est qu'à contre coeur qu'il a fait son come back sur la scène  via l'oratorio en langue anglaise (mais certains ne sont-ils pas des opéras déguisés ? Certains airs de Saul ou Théodora - pour nous limiter à ces deux là - auraient pu faire partie d'un opéra). On serait peu objectif en disant que tout est bon dans la quarantaine d'opéras de Haendel mais en même temps on sent que Haendel aimait l'opéra italien et qu'il s'y est investi jusqu'à l'extrême, comme s'il cherchait à épuiser le genre.

Haendel a un peu souffert du succès de ses oratorios et à un certain choeur du Messie. La redécouverte de ses opéras via le disque a montré, plus que pour Vivaldi d'ailleurs, à quel point des opéras comme Ariodante, Giulio Cesare (Minkowski), Rinaldo, Flavio (Jacobs) avaient besoin de bons interpretes pour révéler tout leur intérêt

Si je ne suis pas mort de soif comme Thalès (qui, dit-on, serait mort ainsi en assistant à une représentation des jeux olympiques - l'histoire ne dit pas s'il avait pris des billets à 5 drachmes - les euros de l'époque), je vous tiens au courant de ma soirée à l'opéra.


Retour à La Une de Logo Paperblog

A propos de l’auteur


Vincent 3 partages Voir son profil
Voir son blog

l'auteur n'a pas encore renseigné son compte l'auteur n'a pas encore renseigné son compte