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Spin

Publié le 25 février 2008 par Vincent
medium_Spin.jpgDéçu par Bios (Folio SF, achat tout à fait dispensable), à moitié convaincu par Le Vaisseau des voyageurs et Darwinia (même si dans ces deux romans des qualités indéniables commençaient à se faire jour), j'avais beaucoup aimé Les Chronolithes et forcément Spin. Un point commun entre ces deux livres: la conjonction entre des évènements extraordinaires et d'autre part le fait que la vie continue avec son lot d'amertume. Le procédé dans les deux romans est le même. Dans Les Chronolithes, de mystérieux obélisques apparaissent d'abord en Thaïlande puis dans d'autres endroits du monde. Rebelote avec Spin: du jour au lendemain les étoiles disparaissent comme ça (thématique qu'avait déjà utilisée Somtow) - sans explication. Apparition d'obélisques ou disparition d'étoiles - dans les deux cas, un évenement d'autant plus angoissant que rien n'arrive à les expliquer. Et en résonnance des hommes à la recherche d'eux-mêmes, en retard sur eux-mêmes. Comme le dit quelqu'un à propos d'un personnage qui vient de mourir: "Ce qu'elle aurait pu être me manque davantage qu'elle". Le manque d'être, les personnages en sont conscients mais tour à tour impuissants ou compatissants face à celui-ci. Et les évènements extraordinaires n'arrangent rien. Spin fait partie d'une trilogie (dont les deux tomes restent à paraître) mais à la différence d'autres trilogies, ce premier tome peut se lire sans attendre la suite car il constitue un tout.

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