Identifié en 2004 durant un programme de relance économique, le « bidonville » de Sikké est un regroupement informel situé en marge du plus grand camp de réfugiés palestiniens du Liban, celui d’Ein El Hilweh.
Les familles de Sikké sont pour la plupart des multi déplacées originaires des camps détruits durant la guerre civile libanaise : Tal el Zatar, Nabatieh, Jisser el Bacha.
Depuis mars 2005, Première Urgence intervient à Sikké afin d’offrir des conditions de vie décentes aux familles vulnérables vivant depuis trop longtemps dans des abris insalubres et dangereux. Une première phase d’intervention en 2005-2006 a permis de réhabiliter 102 maisons. La seconde opération débutée fin 2006 s’est achevée en octobre 2007.
En l’espace de trois ans Première Urgence avec le soutien financier d’ECHO a ainsi réhabilité 249 habitations fournissant un cadre de vie sain et sûr à 1.237 réfugiés.
Populations marginalisées, les palestiniens de Sikké n’avaient jamais, avant cette intervention, bénéficié d’aucun soutien en terme d’infrastructure. Depuis quelques mois, Première Urgence a lancé un projet de construction d’un réseau d’égouts afin de compléter l’effort entrepris sur l’habitat.
Les familles de Sikké ont récemment rebaptisé leur quartier « Mouhayam Al Awdi » ce qui signifie « Le camp du retour ». Soixante ans après le premier exode des réfugiés de Palestine ce geste symbolique est lourd de sens.
Pour en savoir plus sur nos programmes au Liban.