Vive les années 90 ! (Twin Peaks I)

En bonne spectatrice de séries, je me suis récemment octroyé une petite phase vintage. C’est ainsi qu’entre un épisode des nouvelles saisons de Breaking Bad et de True Blood, je me suis enfilé l’intégrale de Twin Peaks. Je connaissais le film, et de la série quelques épisodes épars et lointains. Et pour cause : c’était les années 90. Maintenant j’ose l’affirmer : les chaussures bizarrement compensées – ou pire, à bout carré – mises à part, les années 90 peuvent avoir du style. Ne renions pas tout de la décennie de notre âge ingrat, Twin Peaks à l’appui. Voici donc, en quelques points, les conseils look et beauté que Laura Palmer et ses amies nous envoient des environs de la scierie, à décoder parmi les énigmes mystiques et autres cris de chouette – cette phrase est confuse mais je voulais essayer de vous remettre dans le contexte. Parce qu’un plongeon dans les nineties, qui plus est dans un trou perdu peuplé de gens chelou, ça peut faire un choc.

• Les pulls. Dans ce cas-là, on peut même dire des chandails, que l’on porte à même la peau (surtout Audrey) :

Plus prude mais qu’il s’avèrerait finalement plus audacieux de copier aujourd’hui, le chemisier-et-tricot à la Lucy, qu’on aime aussi :

•    Les cheveux courts et gominés de Josie :

La coupe d’Agent Cooper est tout aussi inspirante, mais pour ce post on s’en tiendra aux personnages féminins, sinon y aurait trop à dire.

• Le teint automnal de Donna. D’accord, elle est rousse, pour elle c’est facile. Par ailleurs, elle est celle qui m’énerve le plus, notamment parce qu’elle ne tire toujours qu’une bouffée des cigarettes qu’elle allume pour se donner un genre. Reste que ses apparitions donnent bien envie de prendre le soleil d’octobre. En alternative, il y aurait le teint givré (de cadavre) de Laura Palmer, telle qu’elle apparait à chaque générique de fin. J’ai justement retrouvé un tube de rouge lèvre mauve nacré que j’avais à la fin des années 90. Il était presque inutilisé, et pour cause : c’est un ton difficile à porter (mais j’attends vos idées).

• Les lèvres toujours bien hydratées (des personnages vivants, je veux dire). Les gerçures n’on jamais été sensuelles, et ces filles ont beau vivre en partie dans les bois (ou les hôtels tout en bois), elles savent ne garder du grand air sylvestre et brumesque que ce qui en vaut le coup :  le teint automnal donc, ou les chemises à carreaux de bûcheron plutôt que les engelures.

• La mèche laquée de Norma, à porter exclusivement avec le même sourire fatigué et néanmoins toujours avenant qu’elle arbore dans son diner :

On n’ira pas forcément jusqu’à porter une telle mèche avec l’outrance d’Evelyn Marsh, la pseudo-femme-fatale dans les griffes de laquelle le bien niais James tombera. Ce personnage me paraît d’ailleurs plutôt raté.

(D’accord, on garde les lunettes)

• Et puis une mention spéciale pour la beauté l’air de rien (sous les fossettes, les grands yeux et l’air pragmatique d’ex-desespérée) d’Annie, le personnage incarnée par Heather Graham. Je l’aime tout particulièrement (et ne trouve pas de photo pour vous montrer ce que je veux dire).

Pour plus d’idées Twin Peaks, rendez-vous bientôt pour la suite avec les personnages masculins. Et comme je ne suis pas la seule à m’être réconciliée avec le glam 90’s grâce à cette série, vous trouverez ailleurs d’autres photos inspirantes  - par exemple là.