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Paupérisons en choeur

Publié le 03 décembre 2006 par Ellie Page

medium_image_26414910_192_144.jpgTout fout l'camp... Les agents de la DDE vendent les panneaux alu et les glissières de sécurité au noir (vu dans Marianne), les institutrices téléchargent illégalement de la musique, les profs s'avisent même d'arrondir leurs fins mois en émargeant chez Acacadomia...

Heureusement, Ségolène Royal va y mettre le oh là ! Tous au SMIC à 1500 euros par mois...

L'institutrice délinquante virtuelle, qui ne gagne pas tellement plus que ça, a eu chaud, elle encourait 300 000 euros d'amende : cela représente 15 à 20 ans de son salaire... Gare donc à ceux qui voudraient l'imiter, ils n'auraient pas l'excuse de la bonne foi. 

Heureusement, on sait châtier de tels déviances.

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Mais sait-on combler les disparités sociales qui provoquent ces attitudes ? Les classes moyennes s'enfoncent dans la pauvreté : les salaires n'augmentent pas alors que le coût de la vie, lui, continue son ascension inéluctable et qu'une infime frange de la société est désormais dix fois plus riche qu'il y a 15 ans.

Alors, oui, les agents de le DDE, les instituteurs, les professeurs, sont des gagne-petit. Et ils ne sont pas les seuls. Leurs infractions, leurs petits extras, sont économies de bouts-de-chandelles. C'est navrant n'est-ce pas ? 

Oser voler de la musique à la rock-star qui roule en limousine alors qu'on n'a pas les moyens de s'acheter un deux-pièces en banlieue, c'est minable. Comment peut-on en arriver là ?


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