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Les toits verts de New-York

Publié le 27 septembre 2011 par Pwrlovers @pwrlovers

Aux États-Unis, des écologistes critiquent un cadre réglementaire obsolète, qui empêcherait la production d’énergie verte.

Un grand nombre de consommateurs vivent sous une latitude où le coût de l’électricité solaire pourrait être compétitif par rapport aux autres sources d’énergie. L’avenir, c’est de leur donner la possibilité d’exploiter ces options.

C’est le cas en particulier de la ville de New York, où l’électricité est assez chère et qui découvre que des panneaux solaires installés sur les toits des immeubles pourraient fournir la moitié de la consommation lors de son pic. il existe même une carte des emplacements recommandés : nycsolarmap.com.

New York solar map

New York solar map

Le pic de consommation se produit en hiver vers 19 heures, quand les gens rentrent chez eux et utilisent massivement leurs appareils électriques.

Au total, la part de l’énergie solaire pourrait atteindre 14 pour cent, rien qu’en exploitant les surfaces des toits des buildings new-yorkais. Plus de 50 000 immeubles pourraient être transformés en lieu de production d’électricité, ce qui pourrait créer des dizaines de milliers d’emplois.

Mais ce nouveau modèle peine à venir au jour. Une étude californienne récente montre que 97 pour cent des projets d’énergies renouvelables n’aboutissent pas pour des questions de faisabilité administrative. Les auteurs critiquent le fait que les décisions réglementaires protègent de facto les modèles économiques des grands producteurs d’électricité historiques.

Selon les chercheurs de la « Clean Coalition », les Américains doivent assouplir l’organisation du marché de l’énergie électrique, afin de bénéficier de cette énergie renouvelable.

Un gestionnaire d’immeuble qui installe une ferme solaire sur les toits pour alimenter ses locataires va devoir compléter la fourniture d’énergie en l’achetant sur le réseau à certains moments, et à d’autres, il sera intéressé pour la revendre. En effet, le soleil peut taper très fort à des moments où la consommation dans l’immeuble est devenue plus réduite. Actuellement, ces possibilités sont limitées.

Les chercheurs citent en exemple le modèle du téléphone : auparavant, un seul opérateur historique contrôlait le réseau, et décidait de connecter un nouvel utilisateur. Aujourd’hui, à l’inverse, le marché est atomisé et ouvert sur les nouveaux entrants : n’importe qui peut créer un nouvel opérateur téléphonique et se brancher sur le réseau.

Ils concluent que le chantier de l’ouverture à la concurrence du marché de l’énergie n’est pas terminé aux États-Unis, et la production d’énergie verte dépend largement des progrès dans la capacité d’interconnexion ouverte entre clients et producteurs, qu’il soit petits ou grands.

Remonter à la source :

Clean Coalition


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