Avec la suppression de près de 80 000 postes d’enseignants d’ici 2012, les syndicats de l’enseignement privé ont fait front commun avec les syndicats de l’enseignement public pour manifester le 27 septembre contre l’action du gouvernement en matière d’éducation.
Le PS etait aux côtés des enseignants, des professionnels de l’éducation, des parents, des lycéens et étudiants, dans la rue pour réclamer une autre politique de l’éducation.
L’Education nationale vit un profond malaise et ça se voit. La quasi-totalité des syndicats d’enseignants du public et cinq syndicats du privé ont organisé des grèves et manifestations aujourdhui dans toute la France pour dénoncer les suppressions de postes et dire que “l’école va mal”. Et les organisations syndicales sont très critiques sur la politique de suppression d’un fonctionnaire sur deux surtout quand le projet de budget 2012 prévoit 14.000 suppressions de postes. Une politique de réduction assumée par le gouvernement puisque le Ministre de l’Education nationale, Chatel “assume” les suppressions de postes, se rassure en disant qu’il y a 35.000 professeurs de plus qu’au début des années 90.
De leur côté, les syndicats réclament l’arrêt des suppressions d’emplois et rappellent la réalité qui se chiffre à 80.000 suppressions de postes entre 2007 et 2012. Avec 850.000 enseignants, l’Education nationale à perdu 66.000 emplois dont 16.000 rien qu’à la rentrée 2011.
La déclaration de Harlem Désir, Premier secrétaire par intérim :
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