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Dakar 2012: les pièges du road-book

Publié le 27 septembre 2011 par Rene Lanouille
Après la conception du parcours, la préparation du Dakar 2012 se poursuit par l’écriture du road-book, la bible que devront suivre avec précision les véhicules engagés en course. Le dossier a été bouclé pour les deux tiers des étapes. Celle de Fiambala a déjà piégé l’équipe des recos… Dakar 2012: les pièges du road-book Le trajet Mar del Plata - Lima, imaginé par les équipes du Dakar pour l’édition 2012, emmènera les concurrents sur une route de près de 9000 kilomètres, avec un programme sportif qu’il s’agit maintenant de détailler, étape par étape. Entouré d’une poignée d’experts en pistes et déserts de toutes sortes, David Castera a passé l’essentiel du mois de septembre en Argentine et au Chili. Pour cette deuxième série de recos, l’enjeu consistait à coucher sur le papier l’itinéraire qu’emprunteront tous les véhicules au mois de janvier. Kilomètre après kilomètre, les cases du road-book se remplissent, signalant la traversée d’un rio, le changement d’un cap, la présence d’un trou accompagnée d’un niveau de dangerosité, etc. Au bout de trois semaines de vadrouille, dix étapes ont été validées sur le terrain, et les croquis, une fois mis au propre, sont prêts à partir en impression.



Si les pilotes du Dakar ont pris l’habitude de peiner dans les dunes blanches de Fiambala, le convoi d’éclaireurs a déjà commencé à subir la rigueur des terrains de la région : trois jours ont été nécessaires pour l’écriture de cette 5ème étape du rallye. La mission était claire pour Jean-Pierre Fontenay, double vainqueur de l’épreuve, reconverti au volant d’un des trois véhicules des recos. Pour réaliser un road-book fiable et fidèle aux conditions de course, il lui fallait s’approcher au maximum du rythme de progression des leaders, quitte à mettre à l’épreuve la robustesse de l’Amarok qu’il avait en mains.

Et même sans chrono, il suffit de partir une fois à la faute pour perdre beaucoup de temps ! Une fois à l’arrêt, l’acheminement depuis Cordoba des pièces nécessaires à la réparation, puis les travaux à effectuer avant de remettre la machine en route, ont coûté une journée à notre petite bande d’aventuriers. Côté chilien, le désert d’Atacama réservait d’autres surprises à l’expédition. Outre l’amplitude thermique (35° au plus chaud de la journée, et 3° au moment de rentrer dans son duvet !), les recos du Dakar sont passées à Arica peu après une journée historique. Les pluies torrentielles qui venaient de s’abattre sur la région avaient mis fin à une sécheresse centenaire. C’est donc dans un paysage transformé que les compagnons de route ont dû se frayer un chemin. Ils font aussi partie des privilégiés qui ont pu prendre quelques photos d’un Atacama couvert de fleurs et de verdure. Une prairie en plein désert.





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