"Toute ma vie j'ai rêvé d'être une hôtesse de l'air"

En découvrant la liste des séries de la rentrée a priori recommandées par les médias bien renseignés, j'ai immédiatement eu un coup de coeur pour « Pan Am », ce qui est plutôt paradoxal dans la mesure où je pourrai participer à un « c'est ma vie » sur les phobiques de l'avion. Mais, les premières images de cette nouvelle fiction, et son pitch », des hôtesses de l'air espionnes à leurs heures, me semblaient plus qu'allèchants.
Après avoir vu « Pan Am », je suis un petit peu comme la gamine émerveillée qu'on aperçoit à la fin du pilote. Je déteste l'avion, et je regrette presque pourtant, depuis hier soir, de ne pas être devenue hôtesse de l'air (ce qui n'a jamais été vraiment mon ambition première, après carreleuse et archéologue, je me suis vite résolue à devenir journaliste). N'est ce pas d'ailleurs la profession dont rêvent toutes les petites filles...?
« Pan Am » narre donc la formidable aventure de cette compagnie aérienne florissante dans les années 60, qui emploie de belles jeunes filles, pesées et gainées pour leu service, qui ne pourront exercer que jusqu'à leurs 32 ans (damned !) ou à leur mariage. Gainées donc dans leurs costumes bleues, les hôtesses de la Pan Am ont fière allure et font fantasmer les hommes et rêver les petites filles (comme moi).

Pour ce pilote, nous faisons la connaissance de quelques unes de ces jeunes femmes, au moment où un avion tout neuf s'apprête à rallier pour la première fois New York à Londres.
Grâce au flashbacks, nous comprenons que Colette la française, aux mœurs un peu légères (logique elle est française), a couché avec un passager qui s'avère malheureusement être un brave père de famille, que Kate et Laura sont soeurs, et que Christina Ricci est devenue canon, bien que légèrement anorexique avec l'âge.
Nous apprenons surtout que ces hôtesses de l'air ont été des recrues de choix pour les services secrets américains et britanniques pendant la guerre froide, car elles avaient la capacité de voyager partout dans le monde sans jamais être inquiétées (qui se méfierait d'une femme aussi). Kate, la rousse, est d'ailleurs recrutée pour jouer les agents secrets, tandis que Bridget, la fiancée (canon) du beau pilote Dean, qui œuvrait auparavant pour eux, a soudainement disparu.
Dans un autre registre plus léger et tout aussi historique, le pilote nous fait vite comprendre qu'appartenir à la Pan Am est une chance pour les filles de se libérer du joug d'un époux ou d'un père. Les hôtesses dans leur beau costume bleu voit le monde au lieu d'être cantonnées à la cuisine et c'est d'ailleurs le choix que fait Laura, la soeur de Kate, en fuguant de son mariage quasi arrangé pour intégrer la fameuse Pan Am.
C'est tellement beau qu'on a presque envie de pleurer. Les reconstitutions sont magnifiques et l'histoire est pour le moment plus que prometteuse. Les intrigues que j'ai détaillées en partie plus haut fonctionnent bien et surtout le casting d'hôtesses de l'air semble vraiment réussi.
J'ai déjà hâte de visionner la suite de « Pan Am » pour m'assurer que cette première impression est vraiment la bonne.
Ma sélection de rentrée me ravit pour l'instant. Il me reste à me mettre sous la dent « Terra Nova » et « personn of interest ». Pour le moment, après visionnage du second épisode de « the secret circle » et convertissage de ma femme, la série continue également l'aventure dans mon loft des séries.