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Je vous parle d’un temps …

Publié le 29 septembre 2011 par Armand

Pas besoin d’avoir 20 ans !

6 mois suffisent pour mesurer combien les positions ont évolué sur la question de l’intercommunalité et de limite cohérente de territoire. Mais la campagne électorale est terminée, chacun a retrouvé son quotidien et admet aujourd’hui que certain candidat portait des réponses d’avenir.

Carte Seine Eure
Richard Jacquet, en entrant dans la campagne des cantonales venait pour apporter des solutions neuves et un projet pour le canton et le territoire. Il s’agissait de répondre aux préoccupations des habitants et notamment l’emploi.

Le raisonnement était simple. Il s’agissait de regarder où la politique de l’emploi avait des résultats et d’analyser pourquoi. A ces questions, pas besoin d’aller dans le nord de l’Europe ! La Communauté d’Agglomération Seine Eure (CASE) a créé plusieurs milliers d’emplois en 10 ans, parce qu’elle a développé une politique volontariste d’aménagement de zone d’activité.

La Communauté de Communes Seine Bord (CCSB) a travaillé depuis de nombreuses années sur ses compétences, dont le développement économique. Mais la capacité financière d’une petite intercommunalité, tout légitime soit elle, n’a pas permis de développer des projets importants, et notamment celui des biotechnologies qui devait voir le jour sur la zone du Bosc Hetrel, reconverti aujourd’hui en zone logistique au pied de l’A 13.

La solution que préconisait le Maire de Pont de l’Arche était la réunion de deux intercommunalités aux frontières des 4 cantons. Un territoire plus grand, un partenaire de la CREA, des finances qui permettent de monter des projets d’envergure au bénéfice de la population.

Nous aurons tout entendu pendant cette campagne électorale : Richard Jacquet était mégalomane, il ne respectait pas les territoires et les élus, il s’agissait de fausses bonnes idées, la CCSB pouvait mener seule des projets d’envergure … et quoi encore !

6 mois après les élections, donc, la presse a fait écho de la position du Maire d’Alizay qui « rêve de CASE » et nous savons aujourd’hui que les grandes manœuvres ont commencé et nous le disons, c’est une bonne chose !

Car c’est bien dans le respect des uns et des autres, en mesurant l’impact pour chacune des communes, en reprenant les compétences qui ne sont pas exercées par la CASE, en reprenant l’ensemble du personnel, que cette discussion doit avoir lieu. Concrètement, il ne doit pas s’agir d'absorption mais bien d’une fusion consentie entre tous les acteurs du territoire.

Ensuite seulement, nous pourrons imaginer apporter les mêmes services sur tout le territoire et créer les emplois que nous attendons, notamment au nord de la seine, entre Igoville et Pîtres.


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