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Soignons nos malades!

Publié le 30 septembre 2011 par Lawrence Desrosiers

Malgré tout ce qui se passe de travers au Québec, Jean Charest part pour un voyage de neuf jours en Europe. Il séjournera à Paris du 3 au 6 octobre puis à Barcelone et à Madrid, du 7 au 11 octobre. Chanceux!

Avec sa Michou et à nos frais. Y a rien de trop beau pour le premier minus. Sacré John-James! La fuite. Ouais! Il fuit devant les problèmes parce qu'il a de l'expérience. Il sait qu'il doit se faire oublier pour un moment, se donner du temps afin que la poussière retombe et que les coupables brûlent leurs papiers.

Il connaît bien son peuple. Je me souviens. Dire que c'est notre devise. Je crois qu'il y a erreur historique. Parce que s'il y a enquête publique, on entendra à répétition, des « Je ne me souviens plus » à s'en rendre malade.

Je reviens au titre de ce billet. Charest est malade. Il souffre de pouvoirite aigüe. Il veut garder son emploi, même si sa réputation est aussi entachée que la peau d'une girafe. Soignons-le! Une thérapie d'une dizaine d'années chez Power Corporation lui ferait grand bien. À nous surtout.

Tiens, tiens. Je vois une autre personnalité politique qui aurait grand besoin elle aussi de thérapie. Mais qui est-ce donc? Mamme Marois elle-même. Elle a le même problème que Jean Charest; la maladie du pouvoir. Elle veut être la première première ministre de la province. Elle en fait une maladie et elle rend tout le monde malade. C'est probablement une bien bonne mamme, mais elle devrait partir. L'argent lui sort par les trous d'nez, ce n'est pas cela qui la retient. Ce n'est pas l'indépendance du Québec non plus.

Elle devrait aller planter des bégonias, des betteraves, des tomates, des graines de toutes sortes. Ce n'est pas l'terrain qui lui manque. Elle pourrait récolter des citrouilles et y sculpter des bouilles pour varger dedans. Ça lui ferait du bien. Ça soignerait sa frustration. Je l'imagine, avec son tablier Dior, en train de vider des citrouilles avec les cuillères plaquées or de son argenterie, y sculpter les bouilles de Jean Charest, Lisette Lapointe, Pierre Curzi et cie.

Et puis Pif! Paf! Bang! Boum! Badaboum! Pouf! Paf! Slam!... Et vlan! Ne reste que ratatouille des belles bouilles en citrouille.

… Hourra!!! Enfin guéris!

Je l'imagine au ralenti, joggant de bonheur, les cheveux au vent, sautillant fièrement, chaussée de ses escarpins Gucci…

Lo x


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