Sarkozy : fin de partie ?

(actualité)

Il ne s'agit pas de tirer sur l'ambulance. Mais objectivement tous les clignotants sont au rouge.
Le plus grave, c'est l'aveuglement des élus de droite qui ne veulent pas voir ni croire que la majorité des Français ne les soutient plus. J'en veux pour preuve leurs prévisions sur les sénatoriales ; la défaite était attentue ; pas la perte de la majorité ; la rupture est consommée, les élus ne veulent pas le comprendre.
C'est vrai que le président s'agite. C'est vrai que le bilan à l'international est d'excellente qualité. C'est vrai que l'action est quotidienne. Mais l'important n'est pas là. Où sont les résultats ? Le gouvernement désargenté veut trouver des solutions pour créer des places de prisons ; sauf que Nicolas Sarkozy était ministre de l'intérieur voilà près de 10 ans.
La cacophonie dans la majorité est ubuesque. Si Nicolas Sarkozy est le roi du rapport de force, il a une véritable faiblesse à gérer les dynamique de groupe et plus encore les équipes.
L'UMP démontre ses limites. Il devait rassembler la droite. Il en est incapable. Son côté totalitaire et armée mexicaine est affligeant. Au lieu d'être un partenaire pour inventer  l'avenir, c'est l'étouffoir des singularités.
Alors, on entend Bernard Debré se raccrocher à l'idée que les Français ne changeront pas de capitaine en pleine tempête. C'est un fantasme. A-t-on déjà vu un sélectionneur d'équipe de France garder les mêmes joueurs, le même capitaine quand l'adversaire enchaîne les buts ? Non. Les Français qui ont en charge la sélection de l'équipe de France, renverront bientôt la droite sur le banc des remplaçants.
cajj