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Dette publique : 86,2% du PIB au 2e trimestre 2011

Publié le 30 septembre 2011 par Copeau @Contrepoints

À la fin du deuxième trimestre 2011, la dette publique de Maastricht de la France, qui est une dette brute, s’établit à €1.692,7 Md, en augmentation de €46,4 Md par rapport au trimestre précédent. Exprimée en pourcentage du PIB, elle se situe approximativement à 86,2 %, en augmentation de 1,7 point par rapport au trimestre précédent. La dette publique nette progresse plus modérément (+€23,1 Md).

La contribution de l’État à la dette augmente de €52,6 Md au deuxième trimestre ; il s’agit pour l’essentiel de sa dette négociable à long terme (+€44,5 Md). La dette à court terme et les dépôts des correspondants, hors administrations publiques, progressent respectivement de €4,5 Md et €1,8 Md.

La contribution des organismes divers d’administration centrale à la dette diminue ce trimestre (-€1,2 Md) en raison du désendettement de la Société de Prise de Participation de l’État (SPPE) à hauteur de €1,0 Md. Les administrations publiques locales se désendettent (-€2,7 Md) à un rythme comparable à celui observé lors des deuxièmes trimestres des années précédentes. La contribution des administrations de sécurité sociale baisse (-€2,3 Md). En effet, la reprise de la dette de l’Acoss par la Cades (€29 Md) est en partie financée par des ventes d’actifs (€2,1 Md du FRR et €5,2 Md de la Cades). De plus, l’Unedic se désendette de €1,3 Md.

Dette publique : 86,2% du PIB au 2e trimestre 2011

Dette au sens de Maastricht des administrations publiques en point de PIB.

Au deuxième trimestre 2011, la dette nette des administrations publiques s’élève à €1.528,1 Md (soit approximativement 77,8 % du PIB contre 77,2 % au trimestre précédent), en progression de €23,1 Md par rapport au trimestre précédent. Cette hausse est moins importante que celle de la dette brute en raison de la progression de la trésorerie de l’État (+€25,0 Md). En revanche, les encours de prêts et de titres détenus par les administrations publiques baissent : le prêt de €1,6 Md consenti au Portugal dans le cadre du FESF ne compense pas le remboursement des prêts accordés aux constructeurs automobiles (€2,0 Md) ainsi que les ventes d’actifs du Fonds de réserve des retraites (FRR).


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