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20 - Le mouvement d’un corps sans résistance est impossible

Publié le 03 octobre 2011 par Jeanjacques

Suite des quatre principes du mouvement (3)

S’il ne se trouvait pas une résistance à l’origine du mouvement, nulle force ne serait requise pour mouvoir un corps. Une énergie infiniment petite suffirait pour propulser un corps selon une vitesse infiniment grande et cela dans un temps infiniment court sur une distance et un temps eux-mêmes infinis. Il serait indifférent à un corps d’être totalement au repos ou d’atteindre une vitesse illimitée

Tout mouvement suppose une résistance qui dévoile, limite et mesure une force d’action. Toute résistance s’impose par définition à l’origine du mouvement.

Si l’inertie relative entre deux masses a pour cause l’action de l’attraction universelle, on ne peut arguer de la même cause lorsqu’une masse isolée est limitée dans son mouvement aux vitesses proches de celles de la lumière. Cette masse, en l’absence d’une cause externe, ne saurait se contraindre à limiter sa vitesse car il paraît contradictoire que le porteur de l’action soit celui qui résiste à lui-même.

Un mouvement dans l’espace vide sans résistance autre que gravitationnelle est donc impossible. Il devrait donc se trouver un autre type de résistance inertielle plus fondamental.

Si un tel mouvement était possible, si un espace vide sans effectivité était concevable, aucune énergie ne serait requise pour passer d’un lieu à un autre et les notions de distance et de discontinuité perdraient toute signification : la matière serait totalement homogène et il n’y aurait même pas d’espace comme cadre pour accueillir cette matière absolument dense.  Il faut bien que quelque chose sépare les corps, que les propriétés de l’espace interviennent dans la définition même du caractère discontinu de la matière. Il est nécessaire que l’espace lui-même comme cadre soit doté d’une certaine inertie qui va retenir le mouvement et l’empêcher d’être immédiatement infini.

Pour la relativité, a résistance au mouvement infini est le fait de la particule qui augmente sa masse relative laquelle tendrait vers l’infini aux approches de C. En effet pour Einstein l’espace n’a aucune réalité autonome. Il est le simple lieu de la mesure de la distance entre les corps, un cadre abstrait où la matière se positionne. L’espace ne peut « être » sans la matière d’où dérive certaines de ses propriétés comme par exemple d’être « le lieu » (abstrait) d’une courbure de l’espace-temps. «  Support » de la mesure, il peut simplement être intégré dans le traitement mathématique du mouvement (voir critique de la masse annexe 1).

D’autre part, concevoir l’espace comme « le lieu du vide «  conduit à le considérer comme un non-être qui existe, ce qui est en raison inacceptable. C’est si vrai que la physique quantique n’a pas hésité à lui donner le statut de plus bas niveau d’énergie. Or ce vide qui contient de l’énergie doit bien contenir « quelque chose » que l’énergie a justement pour fonction de mettre en mouvement. Comme on le constate, il faut bien donner un statut de réalité à un objet physique dénommé « le vide »

 A suivre


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