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[Globalization - Ecology] Sommet de la Terre Rio+20 : Le Parlement européen montre la voie vers la sortie de crise écologique « Sandrine Bélier

Publié le 03 octobre 2011 par Yes

In June 2012 will be held on the fourth Earth Summit in Rio de Janeiro, better known as Rio +20, in reference to the Rio Summit in 1992. Parliament has adopted an ambitious resolution. The Group of Ecologists now called the European Member States, meeting within the Council on 17 and 18 October, to follow the Parliament’s position to define the common EU position for the Summit.

As co-rapporteur for the resolution, I followed the case throughout the proceedings.

Despite the desire to weaken the text by the Conservatives, I am delighted with the excellent resolution passed today by Parliament européen.Cette position ambitious, voluntary and responsible is the leverage necessary for the release of the ecological and social crisis. I welcome the signal sent by the Parliament on the concept « green economy » on which the Earth Summit will focus: « no » to the commodification and privatization of the commons, « no » to the reproduction of models that we led to where we are today, and « yes » to an economy that consumes less resources, more equitable and be in line with ecological sustainability and social justice.

20 years later, what have we to respond to Severn Suzuki? What answer shall we give if another child gets up in Rio in 2012 and we expressed fear of the future, his failure to address inequities in the world and implores us to act before it’s too late? The resolution we have adopted today is a beginning of answer and Parliament was to meet the challenges.

I urge the Commission and Council to give this resolution the scope it deserves, at the highest level, to sustainable development worldwide. The European Union has a role to play in ensuring the transition to a more just and sustainable.

Find the text of my remarks here:

Mr. President, Mr. Representative of the Council, Commissioner, Commissioner and colleagues,
The context of preparing the fourth summit of the earth is difficult. Then, of course, it is our responsibility to deal with the financial and economic crisis that existed in the euro area – but a crisis does not hunt another and are often linked.
And yes, the debt crisis affects not only Greece and the European finances, the financial crisis is not that. It is also a social and ecological crisis that we must stop it.
We are now in « deficit » environment. We started to enter our credit 40 years ago and since debt is growing – reinforce inequalities. Agios grow each year: climate disruption, deforestation, collapse of fish stocks, loss of biodiversity … are the most obvious signs.
One solution to humanity: settle the debt. And to do it is up to leaders of this world to act in solidarity now, in 2012, not in 10 years.
I think the EU has a role to play and I think the fourth Earth Summit in Rio in June 2012 is the framework for new commitments to change our models of economic development.
A new « green » economy? Yes to an economy that consumes less resources, more equitable and be in line with ecological sustainability and social justice.
Yes to new indicators beyond GDP to the principle of bioconditionnalité Yes … but not to the commodification and privatization of the commons, not the reproduction of models that have led us to where we are today.
And, yes to international status of environmental refugees, yes to more accountability, environmental justice and democracy.
We elected officials,
20 years later, what have we to respond to Severn Suzuki? What response will give us if another child gets up in Rio in 2012 and we expressed fear of the future, his incomprehension inequalities on the planet and implores us to act before it’s too late?
The resolution that we will vote tomorrow is a component of the response. The resolution as passed by the Commission’s environment is a challenging position, voluntary and responsible. And I call my colleagues not to weaken it. I urge the Commission and Council to give the scope it deserves the highest for sustainable development worldwide.

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En juin 2012 se tiendra le 4ème Sommet de la Terre à Rio de Janeiro, mieux connu sous le nom de Rio +20, en référence au sommet de Rio de 1992. Le Parlement vient d’adopter une résolution ambitieuse. Le Groupe des Ecologistes européens appelle maintenant les Etats membres, réunis au sein du Conseil les 17 et 18 octobre, à suivre la position du Parlement pour définir la position commune de l’UE en vue du Sommet.

En tant que co-Rapporteure de la Résolution, j’ai suivi le dossier tout au long de la procédure.

Malgré la volonté d’affaiblissement du texte par les conservateurs, je me réjouis de l’excellente résolution adoptée aujourd’hui par le Parlement européen.Cette position ambitieuse, volontaire et responsable constitue le levier nécessaire à la sortie de la crise écologique et sociale. Je me félicite du signal envoyé par le Parlement sur le concept  » d’économie verte » sur lequel le Sommet de la Terre se concentrera : « non » à la marchandisation et privatisation des biens communs, « non » à la reproduction des modèles qui nous ont conduit là où nous en sommes aujourd’hui; et « oui » à une économie moins consommatrice des ressources, plus équitable et qui s’inscrirait dans la soutenabilité écologique et la justice sociale.

20 ans plus tard, qu’avons-nous à répondre à Severn Suzuki ? Quelle réponse donnerons-nous si un autre enfant se lève à Rio en 2012 et nous exprime sa peur de l’avenir, son incompréhension face aux inégalités sur la planète et nous implore d’agir avant qu’il ne soit trop tard ? La résolution que nous avons adoptée aujourd’hui constitue un commencement de réponse et le Parlement a été à la hauteur des enjeux.

J’appelle la Commission et le Conseil à donner à cette résolution la portée qu’elle mérite, au plus haut niveau, pour un développement soutenable à l’échelle mondiale. L’Union européenne a un rôle primordial à jouer pour assurer la transition vers une société plus juste et plus soutenable.

Retrouvez le texte de mon intervention ici :

Monsieur le Président, Mr le représentant du Conseil, Madame le Commissaire, Monsieur le Commissaire et chers collègues,
Le contexte de préparation du 4ème sommet de la terre est difficile. Alors, bien sur, il nous appartient de faire face à la crise financière et économique que connait la zone euro – mais une crise n’en chasse pas une autre et elles sont souvent liées.
Et oui, la crise de la dette ne touche pas seulement la Grèce et les finances européennes, la crise n’est pas que financière. C’est aussi une crise sociale et écologique à laquelle nous devons mettre fin.
Nous sommes aujourd’hui en « déficit » écologique. Nous avons commencé à entamer notre crédit il y a 40 ans et depuis la dette se creuse – les inégalités se renforcent. Les agios grossissent chaque année : dérèglement climatique, déforestation, effondrement du stock de poissons, perte de la biodiversité… en sont les signes les plus flagrants.
Une seule solution pour l’humanité : régler sa dette. Et pour se faire, il appartient aux responsables de ce monde d’agir solidairement maintenant, dès 2012, pas dans 10 ans.
Je crois que l’Union Européenne a un rôle primordial à jouer et je crois que le 4ème Sommet de la Terre à Rio en juin 2012 est le cadre pour de nouveaux engagements, pour changer nos modèles de développement économique.
Une nouvelle économie « verte » ? Oui à une économie moins consommatrice des ressources, plus équitable et qui s’inscrirait dans la soutenabilité écologique et la justice sociale.
Oui à de nouveaux indicateurs au-delà du PIB ; Oui au principe de bioconditionnalité… Mais Non à la marchandisation et privatisation des biens communs, non à la reproduction des modèles qui nous ont conduits là où nous en sommes aujourd’hui.
Et puis, oui à un statut international de réfugiés environnementaux, oui à plus de responsabilité, de justice et de démocratie environnementale.
Nous élus, responsables,
20 ans plus tard, qu’avons-nous à répondre à Severn Suzuki ? Quelle réponse donnerons nous si un autre enfant se lève à Rio en 2012 et nous exprime sa peur de l’avenir, son incompréhension face aux inégalités sur la planète et nous implore d’agir avant qu’il ne soit trop tard ?
La résolution que nous voterons demain est un des éléments de la réponse. Cette résolution telle que votée par la Commission environnement est une position ambitieuse, volontaire et responsable. Et j’appelle mes collègues à ne pas l’affaiblir. J’appelle la Commission et le Conseil à lui donner la portée qu’elle mérite, au plus haut pour un développement soutenable à l’échelle mondiale.

Sommet de la Terre Rio+20 : Le Parlement européen montre la voie vers la sortie de crise écologique « Sandrine Bélier.


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