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Vigousse lance une pique contre le RQC

Publié le 04 octobre 2011 par Danielle
Rqc Vigousse "Ça jette un lit froid", lit-on dans le sommaire du magazine satirique romand amoureux des jeux de mots. Une accroche qui fait référence un article titré "Crans-Montana en résidences surveillées". En page 5 de Vigousse. Et là on apprend que RQC peut aussi rimer avec quotas d'ennuis. "Sur le Haut-Plateau, écrit Patrick Nordmann, l'autochtone aime bien faire ce qui l'arrange. Sauf que ça n'arrange pas tout le monde." Mais de quoi s'agit-il?
Vigousse narre l'histoire d'un "machin" (sic) qui s'appelle RQC. Vous savez, le règlement des quotas et du contingentement que nous, citoyens des six communes, avons approuvé. L'auteur de l'article nous dit que le principe est loin d'être idiot (ouf, sauvés...) puisqu'il s'agissait de lutter contre les lits froids.
Patrick Nordmann nous dit que là où ça se gâte, c'est lorsque quelqu'un cherche à acheter un chalet ou autre résidence secondaire. Citation:
L'acquéreur est taxé de 15% du coût de la construction, terrain et aménagements. Et dans ces belles contrées où l'on parle en millions, ça risque fort de coût bonbon!

Et de citer le municipal J.-P. Tissières qui dit ne pas connaître de ventes qui auraient été bloquées par le RQC. Mais Vigousse tient un cas: celui d'un Genevois qui voulait acheter un bien immobilier dans notre station, mais pas question pour lui de déménager à Crans-Montana, pas non plus question pour lui de payer cette taxe de remplacement.
L'affaire risque de capoter à moins que la vendeuse ne consente à rabatre le prix de vente de son immeuble à hauteur de la taxe en question. Moralité: on a sérieusement l'impression que le RQC favorise d'abord les Valaisans. Et tant pis pour les "étrangers du dehors" qui céderaient un jour au charmes de Crans-Montana.

Certes, chers amis vigoussiens, vous avez raison, il y a des revers à toute bonne intention et vous tenez le bon exemple. Mais pour ceux qui vivent du tourisme à Crans-Montana, que le lit froid appartienne à un Genevois, un Bas-Valaisan ou à un Italien: le problème est pareil, il reste froid s'il n'est pas occupé. Mon boulanger ne vend aucun petit pain ni croissant chaud à ces volets clos! Et nous, citoyens, ne cessons de payer pour équiper ces zones à construire où ne vivent là des hôtes que durant quelques semaines (jours?) par an. 200 élèves de moins au centre scolaire de Crans-Montana en 10 ans... Notre problème est réel, et notre solution peut-être pas la bonne, mais nous cherchons...

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