Ces 70 propositions* concrètes touchent à tous les secteurs de la vie et de l’activité humaine (éducation, formation, environnement, santé, économie et emploi, urbanisme…). Elles visent à une meilleure intégration de la dimension végétale et paysagère en amont des projets publics et privés. A l’approche des échéances électorales de 2012, la filière entend alerter les pouvoirs publics et initier un débat public sur ces sujets, au cœur des préoccupations citoyennes.
« Face aux difficultés économiques croissantes, notre tentation est de ne se préoccuper que de rentabilité à court terme en sacrifiant la Nature (…) Dans la ville d’aujourd’hui, et plus encore dans la ville de demain, le végétal doit trouver sa place et s’étendre. Car le végétal est gage d’harmonie mentale et sociale », avance Erik Orsenna, président du Cercle Cité Verte.
Avant qu’elles soient exposées à l’ensemble des élus et des collectivités territoriales, dans la lignée du partenariat de travail conclu en septembre avec l’Association des Maires de France (AMF), l’interprofession présente demain ses propositions à la Commission « Développement durable » de l’AMF.
« Le paysage et le végétal, par leurs bienfaits en terme écologique, de santé, de lien social, sont les premiers artisans d’un bien-être que nos concitoyens attendent. Ils sont aussi des vecteurs importants d’emplois non délocalisables qui participent à l’aménagement durable du territoire. Nous professionnels, sommes là pour répondre à ces attentes, aiguillonner les décideurs et épauler les élus dans la conduite de leurs projets en plaçant le végétal au cœur de nos espaces de vie », insiste Dominique Douard, président de Val’hor.
Les propositions sont au cœur des échanges des 5èmes Assises européennes du Paysage, qui se tiendront au Conseil de l’Europe à Strasbourg, les 10, 11 et 12 octobre prochains, et rassembleront acteurs de la filière, représentants de la société civile et décideurs.