Primaires Seine-Maritime : Des garanties. Une Haute-autorité aussi …

Eloi Diarra

Très tôt, la Fédération a lancé les opérations de récupération des listes électorales (745 communes dont seulement 35 encore, communes UMP n’ayant jamais voulu répondre à cet impératif légal et démocratique …). Puis elle a bâti une équipe et fait se réunir très régulièrement le CDOP [Comité Départemental de l'Organisation des Primaires] lui-même en lien avec les instances nationales …

Suivi des opérations (Charlotte Goujon), suivi des finances (Djoudé Mérabet), suivi des formations (Alexandre Chérichi, Albert Lannes, Hervé Bateux), suivi de la communication (Dominique Piednoel)  les grands axes sont couverts et cette équipe participe au CDOP avec une quizaine de membres représentants les courants du Parti Socialiste ou les candidats. Le Parti Radical est associé au CDOP.

Enfin, la Fédération de Seine-Maritime a proposé une personnalité pour être la” Haute-Autorité départementale” en lien avec la Haute-Autorité nationale qui veille au bon déroulement démocratique de grand temps fort citoyen. Cette personnalité c’est Eloi Diarra qui sera secondé par Alexis Ragache. Ensemble, ils feront le tour des bureaux de vote et veilleront dès le 9 à ce que tout soit en bonne et due forme, que tout soit optimum. La Fédération PS de Seine-Maritime a donc mis toutes ses chances de son côtés pour tendre vers un “zéro” problème ….

3 questions à Eloi Diarra.

Quel est votre parcours ?
Mon parcours est celui, classique, de tout universitaire. Après une thèse de doctorat d’Etat en droit, spécialité finances et fiscalité, j’ai passé le concours de l’agrégation. J’ai d’abord enseigné à l’université Cheikh Anta Diop de Dakar (Sénégal) avant de rejoindre l’université de Rouen où j’ai enseigné le droit constitutionnel, le droit de l’organisation administrative, le droit des collectivités locales, mais bien sûr le droit budgétaire et financier et la fiscalité. Pendant longtemps, sympathisant du Parti socialiste, je me suis décidé à adhérer au parti en 1991.

Quel est le rôle du « Représentant départemental de la Haute Autorité » ? 
Le rôle du Représentant départemental de Haute Autorité est triple. Il est le représentant de la Haute Autorité. Cela signifie qu’il sera, tout au long des opérations électorales, depuis la campagne, jusqu’à la proclamation des résultats du second tour, en lien constant avec la Haute Autorité pour lui signaler toute atteinte aux règles qui régissent de façon générale tout scrutin républicain et de façon plus spécifique, les primaires citoyennes. Cela tient aussi bien à l’attitude des candidats qu’aux difficultés pratiques d’organisation du scrutin. A ce titre, une qualité est exigée de lui : la plus grande réserve et la plus grande impartialité. En second lieu, il exerce les missions confiées à la Haute Autorité dans le département. Or ces missions sont simples : garantir la sincérité du scrutin et veiller à ce que l’éthique soit respectée par tous. De façon spéciale, le représentant doit être très vigilant lors des scrutins du premier et second tour. Il est le garant, au nom de la Haute-Autorité que tout s’est bien déroulé, dans le respect de la légalité ; c’est pourquoi, il sera appelé à trancher les cas légers d’hésitation sur la validité ou non d’un vote, s’il a le moindre doute, il s’en réfère à la Haute Autorité.  En troisième lieu, le représentant de la Haute Autorité préside la Commission départementale de recensement des votes. C’est là un rôle capital. Le système mis en place permet un premier enregistrement des résultats et celui-ci doit être validé par les résultats communiqués par la Commission de recensement qu’il préside.

Alexis Ragache

Quelles sont les garanties démocratriques (fichiers, transparence des résultats) ?
La première garantie de la transparence des résultats est celle qui résulte de l’obligation pour tout électeur de justifier de sa qualité d’électeur dans le bureau concerné. Or de ce point de vue, un grand effort a été fait pour multiplier le nombre de bureaux de vote : 200 bureaux en Seine-Maritime ! Ainsi, les membres des bureaux de vote auront tout loisir pour réaliser ces vérifications. Un code électoral spécial des élections primaires a été confectionné et qui donne toute le liste des votes émis et qu’il faudra considérer comme nuls ou blancs. Une formation spéciale a enfin été donnée et aux électeurs qui ont bien voulu participer aux séances de formation ainsi qu’aux présidents des bureaux. Les résultats proclamés ne devront donc pas être entachés d’erreurs ni d’irrégularités. Quant à la destruction des fichiers, une convention a été signée avec Union nationale des Huissiers de Justice. Dans tous les bureaux de Recensement des votes, il y aura un huissier de justice ; c’est celui-ci qui procèdera à la mise sous scellés des listes électorales et un de leur représentant accompagnera le Président de Haute Autorité pour remettre l’ensemble des fichiers au Ministre de l’Intérieur chargé de la destruction des fichiers. De ce point de vue, la transparence est également totale.