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Max | Good vibrations

Publié le 06 octobre 2011 par Aragon

IMG_0401.JPGQuelquefois l'envie me prend de pâtisseries. Mon grand-père survivant brisé de la guerre de 14 et bouffeur de religieux(ses) de tout poil devant l'Eternel soi-même me disait quand j'étais môme : "T'es gourmand comme un curé". C'est vrai. Le sucré est mon péché mignon. Quoique, à la réflexion, tout ce qui se becte et qui se boit également... Donc, j'entreprends vers 14h, aujourd'hui, de faire 2 pains d'épices (voir photo ci-dessus) - recettes à l'ancienne, rien à voir avec la merdouille du lapin Gringoire du commerce qu'ils osent appeler "pain d'épices" - Préparation faite en 3,17 minutes montre en main. Fastoche quand on a un "ROBOT"... C'est donc au four, ça cuit, le bordel est encore sur la table (la vaisselle me gonfle après) quand j'entends une good vibration que je reconnais. Une abeille est entrée chez moi. Puis deux...

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Elles se sont posées illico sur le pot de miel qui est sur la table, vide ; il reste des miettes, enfin quand je dis des miettes, de belles grosses gouttes sucrées. Un fleuve de miel pour des abeilles. Je chope mon pot, les deux frangines sont restées collées dessus et lâchent pas le morceau. Je prends une loupe et je les vois mieux s'activer. Elles ont une langue d'une incroyable vélocité, vivacité, finesse. Quel pot, les vaches, si on était outillé comme ça, ça gémirait sec dans les chaumières sous les couettes... Bon, je m'égare, je vais quand même pas rentrer dans la grivoiserie pâtissière.. Quoique, je me souviendrai jusqu'à la fin de mes jours des fesses d'Andréa Ferréol imprimées sur la pâte sablée de "La Grande Bouffe".. Merde, je digresse encore, je m'égare. Je m'égare dans... la vie. Dans la vraie vie quoi.

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Soyons sérieux, c'est d'abeilles que je veux parler. Je pose mon pot vide sur une chaise de ma terrasse, mon pot aux miettes de miel. L'une des deux se barre, mais je me doute de ce qu'elle va faire. De ce qu'elle sait faire incroyablement bien. Ce que font toutes les abeilles depuis plus de 100 millions d'années, c'est à dire depuis que LES FLEURS sont sur Terre : "La danse des abeilles".

Danse-géométrie dans l'espace, perçue de façon infaillible par les butineuses de la (même) ruche et que l'on peut traduire par : "Venez toutes,  rappliquez vite,  y'a du frichti, y'a bon Banania ! " Quelques minutes après, ça loupe pas, elles sont dix, puis cent... de partout ça vrombit, ça se pose sur mes mains, sur mon front,  mes oreilles, et ça plonge ensuite direct vers mon cadeau, le pot est recouvert de petits corps velus-marrons-frénétiques. Pour info, une abeille "butineuse" (bosseuse quoi) ne pique JAMAIS. Les abeilles comme beaucoup d'insectes "piqueurs" ne jouent de la rapière que si on vient les gonfler trop près de leur habitat, surtout par temps orageux... Quelle joie  visible chez toutes ces frangines !

Le big régal. C'est tout ce que je voulais vous dire cette aprèm.  Une histoire de rien. Mais qui me botte, j'ai considéré avoir eu beaucoup de chance de bénéficier de cet honneur accordé par ces vaillantes petites butineuses du Bon Dieu qui "portent la Terre à bout de bras (d'ailes, d'élytres, etc)"

Oui, ripaille, festin, fiesta, grande joie chez les abeilles qui récupèrent  sur ma terrasse un peu ce que les hommes leur ont piqués.


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