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"It's Gonna Kill Me, But I'll Do It" (Ringer - 1.04)

Publié le 06 octobre 2011 par Shoone

Ringer: 1.04 It's Gonna Kill Me, But I'll Do It


La série en est encore à ses premiers pas pourtant elle semble déjà vouloir appuyer sur le champignon. Je ne pensais pas que ce genre d'accélération serait si vite amorcé. La preuve que Ringer ne veut pas perdre de temps, ce qui est plutôt encourageant pour la suite. L'étau se resserre donc déjà autour de Bridget, dans un premier temps à cause du FBI et ses nouveaux indices sur la mascarade de la jeune femme. Ceux-ci sont l'occasion pour la série non seulement de faire preuve de continuité mais aussi de sérieusement accentuer l'idée de la fragilité du mensonge de Bridget. De fait, ils sont directement liés au moment clé du pilot menant à l'échange d'identité . Sinon, si l'insistance de l'agent Machado à établir une connexion entre Bridget et sa sœur Siobhan paraît parfois exagérée, elle contribue à un bon effet dramatique renforçant la pression.
C'est néanmoins avec Gemma que la série fait véritablement s'emballer l'intrigue. On use peut-être de ficelles un peu grossières, digne de vieux soaps, avec le retour sur le tapis de la liaison de son mari avec Siobhan, mais le principal c'est qu'elle se retrouve désormais dans une position bien plus intéressante. Et puis enfin, la situation de l'adultère est sortie de l'impasse. A partir de là c'est donc de Gemma que va dépendre tout l'équilibre (précaire) de l'imposture de Bridget qui n'a pas d'autre choix que de lui révéler la vérité. Ce qui fournit par la même occasion un excellent cliffhanger, Gemma étant présentée comme une bombe à retardement au fil de ses découvertes. Difficile du coup de savoir comment elle va réagir à l'aveu de Bridget ou même si elle va y croire.
Les quelques flashbacks sur le passé commun des jumelles étaient sinon plutôt bateaux mais tout de même nécessaires pour approfondir leur relation. Si on avait pu y apprendre toutefois quelque chose de plus surprenant que la complicité enfantine qu'elles partageaient ou la déception de Siobhan à l'égard des dérives de sa sœur, ça aurait été plus utile. Reste que la plupart de ces scènes dans le passé étaient réussies avec une Sarah Michelle Gellar qui semble trouver ses marques dans son double rôle.

Enfin, on nous a basiquement servi la même soupe que la semaine dernière du côté de Siobhan. Si le reste de la série décolle, sa storyline parisienne avance donc bien lentement, délayant les révélations sur le plan que la jeune femme semble suivre en se rapprochant du jeune employé de la banque de son mari. ça pourrait même durer encore un moment puisqu'elle réussit à obtenir de lui qu'il paye pour rallonger son séjour à l'hôtel. On ne peut même pas se raccrocher au jeu des acteurs, Gellar et son partenaire n'ayant aucune alchimie particulière.


En conclusion, Ringer commence à gagner en efficacité. Elle réussit à bien relancer son intrigue et faire monter peu à peu la tension autour de ses protagonistes. Les cartes sont donc redistribuées et cette fois on sent que la partie va se faire plus féroce.


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