Magazine Culture

Ugly Betty - le pilote

Publié le 10 novembre 2006 par Heather

medium_uglybetty.jpgDiffusée sur : ABC
Depuis le : 28 septembre 2006

Avec qui ?
America Ferrera, Eric Mabius, Ashley Jensen, Becki Newton, Alan Dale, Tony Plana, Ana Ortiz, Mark Indelicato, Vanessa L. Williams, Michael Urie, Kevin Sussman, Stelio Savante.

Ca parle de quoi ?
Alors qu'il décide de laisser la place à son fils à la tête de son magazine de mode, Bradford Meade (Alan Dale) engage Betty Suarez (America Ferrera), pour qu'elle devienne l'assistante de son fils, Daniel (Eric Mabius). Cela pour une bonne raison: Daniel ne cherchera pas à coucher avec Betty. En effet, même si cette jeune femme est courageuse, acharnée au travail, il reste que celle-ci n'a pas un physique avantageux, qui laisse perplexe certains de ses collègues dans le milieu de la mode, parfois cruel concernant l'image que l'on renvoie. Après des débuts difficiles, les deux vont devenir une paire très efficace. Cette comédie est produite par l'actrice Salma Hayek. Elle est inspirée d'une telenovela sud-américaine. (source : www.serieslive.com)

Avis
Exposé de la situation de la série : Promue comme la grande réussite en terme d'audience de cette nouvelle saison aux Etats-Unis, dont beaucoup de monde parle et dont TF1 a déjà acheté les droits.

Dire que ce pilot ne m'a pas vraiment transporté d'enthousiasme est un euphémisme. Il m'a surtout laissé très perplexe (beaucoup d'interrogations dans la droite lignée de : "Hmm...pourquoi est-ce que j'ai voulu essayer, déjà ?").
Tout d'abord, la série prétend être une comédie. Une chose est sûre, si elle est sensée être drôle, je suis totalement imperméable à l'humour employé. Je ne suis pas certaine d'avoir souri ne serait-ce qu'une seule fois en quarante (très longues) minutes. Ce qui pour nous introduire dans une nouvelle comédie n'est pas très encourageant.
La série assume totalement tous les clichés possibles et imaginables, tant dans le domaine de la mode en lui-même (les coulisses d'un magazine traitant de ce thème) que dans la psychologie des personnages (encore qu'utiliser le terme 'psychologie', c'est être très indulgent) et la façon de mener les 'intrigues'. On assiste à une sorte de défilé de stéréotypes avec une storyline digne d'un téléfilm du début d'après-midi sur M6.
En un mot comme en cent, je n'ai pas accroché. Et surtout, je n'ai pas vu de point particulier dans ces quarantes minutes pouvant capter l'intérêt du téléspectateur. Le domaine de la mode m'est totalement indifférent, cependant je doute que cela ait eu une incidence sur ma façon de percevoir la série. L'ensemble est trop convenu et classique pour être drôle, trop cliché pour qu'on s'y attache. On ne sait pas trop sur quel pied danser tout le long de ce pilot, le ridicule est-il sensé être drôle, ces scènes seraient-ils plutôt une tentative plus dramatique ?

Bilan : J'ai manifestement dû rater quelque chose au cours de ce pilot. Pourtant, j'étais réveillée, il était 20h, donc des conditions de visualisation a priori optimales... Je vais tenter d'améliorer mon ouverture d'esprit pour m'attaquer aux épisodes suivants (au moins 2 ou 3, histoire de voir si ça s'améliore ou si je comprends par hasard l'intérêt de la série au détour d'une réplique).
Mais pour le moment, je ne sais pas... La série ne fonctionne pas avec moi. Je crois que ce n'est pas mon genre de séries.


Retour à La Une de Logo Paperblog