C'est plutôt rare. Ca fait toujours un petit électro-choc, qu'on l'appréciait ou non, quand un des personnages cadre de la série se fait abattre sous nos yeux. L'agent Kelton était quand même l'élément de stabilité qui guidait le téléspectateur à l'intérieur des méandres de ce kidnapping aux ramifications très profondes et haut placées. Il s'agite durant tout l'épisode et semble commencer à réellement avancer, à établir un lien entre des affaires antérieures, à assembler les morceaux du puzzle. Mais quelle est l'information qu'il avait apprise qui a déclenché cette mise à mort ? Beaucoup de questions sans réponse... Quant à la scène en elle-même, c'est très classique, ça m'a évoqué des parallèles avec 24 ou encore ReGenesis (la mort d'Hira).Comme une sorte de passage de flambeau, juste avant de se faire abattre, Kelton qui avait suivi le sénateur à Washington nous introduit auprès d'un nouveau personnage qui a également des liens avec la journaliste. Ne me demandez pas le nom de ce nouveau personnage, mais ce qu'il faut retenir, c'est qu'il s'agit d'Eddie Cibrian (New York 911, Tilt, Invasion...), que c'est son entrée dans la série et que je devine que quelques téléspectateurs (sans nommer personne :p) depuis le temps qu'ils attendaient son arrivée ont dû être ravis.
Si le choc de la mort de Kelton est bien amené et que c'est efficace, en revanche, l'annonce de la mort de Sara Collins, au milieu de tout ce sang dans la cabane abandonnée, apparait peu crédible. Tout effet dramatique tombe à l'eau de ce côté-là. Déjà parce que le téléspectateur regarde le numéro de l'épisode, 7ème sur 13, or la série étant sur un kidnapping, à la moitié, on ne croit pas déjà à la mort de la disparue. De plus, la surenchère d'hémoglobine donne surtout une impression de mise en scène, de quoi nous faire patienter durant épisode et permettre de jouer sur quelques ressorts lacrymales puisque Kelton annonce leur découverte au sénateur.
Bilan : Petit choc dans l'univers huilé de la série avec l'exécution de celui qui dirigeait l'enquête. Adieu Kelton, et bienvenue Eddie, dans un épisode, qui alterne des séquences bien faites avec ce final haut en couleur, et moments qui tombent à plat. Cela montre bien que ceux qui sont derrière tous ça ne plaisantent pas et sont prêts à tout, réhaussant du même coup l'enjeu des forces qui s'affrontent.
