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[Guilty Pleasure] Justice - 1.02 - Pretty Woman

Publié le 16 septembre 2006 par Heather

Un blog, c'est aussi l'occasion d'évoquer la face cachée du sériephile, plus ou moins assumée. Ce côté sombre qui ressort à travers ce terme souvent juste évoqué au détour d'une conversation, sans avoir l'air d'y toucher : le fameux guilty pleasure... Voici donc l'opportunité de raconter tout bas ce que je regarde sans oser le dire tout haut (et je compte bien sûr sur votre discrétion ^_^).
 
Il y a toujours toute une série de raisons plus ou moins admissibles qui empêchent le téléspectateur de zapper, un élément accrocheur pour qui on se sent prêt à abandonner pour quelques minutes toutes revendications d'objectivité, à compromettre sa conscience sériephile.

Le parfait épisode pour inaugurer cette nouvelle catégorie : ce second épisode de la nouvelle série de la Fox, 'Justice'.

Aux premiers abords, un pilote peu convaincant reposant sur un concept éculé, rien de palpitant. Mais voilà, un second épisode qui rehausse mon intérêt de téléspectatrice... à un tout autre niveau, certes. La cliente du cabinet TNT&G, Ann Diggs, accusée du meurtre de son amant, un homme influent à Hollywood, y est incarnée par la sublime Amanda Seyfried.

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Une présence qui vaut sans nul doute à elle seule le détour pour quarante minutes d'un épisode miné de défauts.

Parce que même Amanda Seyfried ne peut gommer les problèmes de cet épisode qui apparaissent ici plus criants encore que dans le pilote. On peut avoir les yeux rivés sur la guest star du jour, il est impossible de manquer la transparence des quatre personnages principaux déshumanisés au possible. Ce n'est pas une question de qualité du jeu d'acteur, c'est tout simplement le fait que même le meilleur des acteurs ne pourraient générer la moindre empathie avec de telles lignes et une telle... réalisation. En effet, voilà un défaut purement formel mais qui handicape vraiment l'épisode : le réalisateur manifeste d'inquiétants symptômes de la maladie de Parkinson à un stade très avancé. Les plans sont hachés, la caméra constamment en mouvement donne des images un peu dans tous les sens, accentué par le recours aux technologies par le cabinet. Cheveu sur la soupe : des ralentis viennent encore changer un rythme difficile à suivre. Mais toute cette réalisation 'rock'n'roll' ne se trouve en aucun cas justifié par le scénario ou l'intrigue, le réalisateur crée des effets factices, parfois à contre-courant de l'intrigue.

De quoi faire mal aux yeux de tout téléspectateur s'obstinant à suivre l'épisode...

Heureusement, mes yeux survécurent tant bien que mal à ce traitement de choc.

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Heureusement, Amanda, que tu étais là...
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