Magazine Culture

Sleeper Cell - 1.02 - Target

Publié le 02 juin 2006 par Heather

Tout d'abord, première apparition du générique. Très soigné esthétiquement, agréable en fond sonore... et qui reflète bien la série, ses points positifs comme les travers qui semblent se dessiner. Se succèdent une alternance de scènes de la 'vie courante' de braves familles américaines (comprendre : des enfants, tous blonds d'ailleurs, jouant dans la plus extrème innocence) et des images d'attentats (le World Trade Center, l'attentat de 99 contre le porte-avion -enfin, je n'ai pas tout reconnu ) et des deux dernières guerres du Golfe.
Stéréotypé à l'extrème pour offrir un contraste probablement voulu, je suppose que c'est sensé faire ressortir une certaine émotion et souligné la gravité du thème abordé...

L'intrigue de l'épisode en elle-même retombe un peu dans les travers du pilot concernant le rythme. Le premier tiers (les épisodes font 50 minutes) est assez lent, puis petit les choses s'emballent, suivant en cela un peu le même schéma que le pilot. on a assiste à la reconnaissance et à la préparation d'un attentat dans une galerie commerciale. Assez intéressant parce que suivi sans forfuiture. Le tout happe le téléspectateur quand Farik décide soudain d'avancer le planning sous-entendu et de lancer l'opération le soir-même. Le téléspectateur oscille entre sa rationnalité qui lui souffle qu'il ne va y avoir d'attentat dès le 2ème épisode (sinon, plus de série car plus de cellule dormante, vu que nos terroristes seront immédiatement arrêtés) et la musique très nerveuse qui malgré tout fait monter la tension. Au dernier moment, alors que Darwyn s'apprêtait à assomer Farik qui allait casser une fiole d'anthrax dans le conduit d'aération, ce dernier leur annonce qu'il ne s'agit que d'un exercice, pour étudier notamment le champ de dispersion de la poudre... Parallèlement, on approfondit un peu les personnages. Farik travaille dans une boîte importante, joue les entraîneurs pour de jeunes juifs, et regarde sur internet des vidéos terroristes dans une sorte de Radio Londres modernisée.
Darwyn se rapproche de l'américain (pas encore retenu son nom ), qui après la mort de Bobby est probablement celui avec lequel il peut établir un rapport. Américain qui est harcelé par sa mère qui veut qu'il rentre à la maison. Elle menace de venir à L.A., et il annonce à Darwyn qu'il va falloir la tuer si elle commence à fouiner :blink: Ca devient peut-être un peu trop gros...
Et puis, il y a Christian qui en plus de nous offrir des dialogues, certes totalement dénués d'intelligence, mais dans un merveilleux anglais teinté d'accent français (c'est comme Michel de Gilmore Girls, un vrai plaisir de ne pas entendre les syllabes triturés et mâchées de celui qui joue Darwyn par exemple ), confirme ses tendances psychopathes autant que sociopathes Mais on a au moins l'occasion d'entendre parler français dans cette série polyglotte qui passe allègrement de l'anglais à l'arabe... Pour le français, euh... Autant certaines phrases étaient dites vraiment sans accent, autant dans d'autres notamment les débuts et fins, c'était aussi clair que l'arabe pour moi :blink: Heureusement que c'était sous-titré en anglais ^__^

Darwyn de son côté est quand même très secoué par les évènements de l'épisode précédent. Très nerveux, il crie sur son collègue du FBI leur disant qu'il veut plus de protection, pour ensuite manquer de se faire découvrir, car en filature derrière eux de façon très peu discrète, l'autre américain les repère... Bref un Darwyn très secoué, plus autant maître de ses émotions et impassible comme dans le 1er épi... et plus autant professionnel... il mettra tout l'épisode à réussir à avouer ce qui est arrivé à Bobby.
Et puis comme un cheveu sur la soupe, la mini-romance avec l'ancienne voisine de Bobby continue. Certes son petit boutchou est adorable et on sait qu'elle ne va pas partir de sitôt puisque créditée au générique, mais si cela souligne la complexité de la vie actuelle de Darwyn... Cela n'aide pas à accélérer un peu le rythme de la série.

Bilan -> Un épisode qui reste dans la lignée du premier tout en affirmant un peu plus les bases et le concept de la série, traité un peu comme une sorte de docu-fiction par moment, le brusque rush généré par le déclenchement de l'opération par Farik montre que cette série a quand même un potentiel prometteur.
Je pense continuer à suivre.


Retour à La Une de Logo Paperblog

A propos de l’auteur


Heather 19 partages Voir son profil
Voir son blog

l'auteur n'a pas encore renseigné son compte l'auteur n'a pas encore renseigné son compte

Dossier Paperblog