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Erik Cole comprend bien la situation

Publié le 08 octobre 2011 par Masterfuneral
Erik Cole comprend bien la situation
BROSSARD, Qc - Erik Cole n'a pas été trop déçu de voir peu d'action en supériorité numérique, jeudi, à ses débuts dans l'uniforme du Canadien. C'est que le vétéran ailier droit avait prévu le coup.
« On ne m'avait pas beaucoup utilisé en avantage numérique lors du dernier match hors-concours à Québec. C'était donc prévisible », a répondu Cole, vendredi.
Onze joueurs ont obtenu plus de temps de jeu que l'ancien des Hurricanes, même Mathieu Darche. Plutôt incompréhensible, d'autant plus que le Tricolore n'a rien fait qui vaille en supériorité, étant blanchi en cinq occasions.
Ce n'était que le premier match, le principal intéressé n'en fait pas un plat. Mais il doit sans doute se dire que le CH ne lui a pas offert un contrat de 18 millions $ pour quatre ans, l'été dernier, afin de ne l'utiliser qu'à égalité numérique.
Déjà en troisième période jeudi, l'entraîneur Jacques Martin l'a fait jouer davantage, en le mutant au sein du premier trio aux côtés de Tomas Plekanec et de Michael Cammalleri.
L'Américain auteur de 26 buts en Caroline la saison dernière avait amorcé la soirée au sein du troisième trio, avec David Desharnais et Darche.
« Dans le moment, nous pouvons faire appel à huit ou neuf attaquants en supériorité numérique, a expliqué Martin, au terme de la séance d'entraînement de l'équipe à Brossard. Cela dit, Erik a tout de même passé une quinzaine de minutes sur la glace. On essaie de répartir le temps de jeu (entre les joueurs). Il a fait partie de notre meilleur trio avec Desharnais et Darche. Je n'ai aucun reproche à faire au sujet de sa performance. »
Cole s'est de nouveau entraîné en compagnie de Plekanec, vendredi. Cammalleri ayant dû abdiquer en raison d'un début de grippe, Lars Eller a patrouillé le flanc gauche.
Cole a esquissé un sourire qui en dit long quand on lui a demandé s'il s'attendait à faire partie de la première unité à l'attaque face aux Jets de Winnipeg, dimanche.
« Nous en avons maintes fois discuté, a-t-il pris soin d'ajouter, les trios vont être constamment modifiés cette saison. Ça ne pose absolument aucun problème pour moi. »
Martin a soumis ses troupiers à une séance éprouvante, avec des exercices très physiques et du coltaillage dans les coins de patinoire.
Le vétéran Hal Gill n'y a pas vu là un message d'insatisfaction de la part de l'entraîneur en lien avec la tiède performance de l'équipe, la veille.
« Peu importe notre rendement de jeudi, c'était le bon moment de tenir ces exercices intensifs afin qu'on soit plus solide avec la rondelle et qu'on fonce davantage vers le but adverse, a-t-il opiné. Samedi, nous pourrons mettre l'accent en vue du match de dimanche. »
Gill a dit retirer beaucoup d'aspects positifs de la défaite de jeudi, incluant le bon début de match.
« On dirait que nous avons cru que ce serait une soirée facile après la première période. Les Maple Leafs sont revenus plus fort en deuxième et nous avons été incapables d'égaler leur niveau d'intensité. Et quand nous y sommes parvenus, c'était trop tard. »
« Nous avons été compétitifs. Il n'y a aucune raison d'être trop abattu. La leçon à tirer, c'est que nous devons égaler l'effort de nos adversaires quand ils augmentent le rythme. »
Mauvaise manie
Le Canadien a dominé la LNH la saison dernière au chapitre des pénalités de banc pour avoir eu trop de joueurs sur la glace. Il a repris là où il avait laissé dès le premier match, en étant pris en défaut avec un joueur en trop. Le pire, c'est qu'il se défendait déjà à court d'un joueur quand ça s'est produit en deuxième période.
« La situation qui s'est produite jeudi a été fort différente de celles de la saison dernière, a argué l'entraîneur, en précisant qu'elle n'a pas été attribuable à un manque de communication. Brian (Gionta) a sauté trop tôt sur la glace et (Michael) Cammalleri a été trop lent à débarquer.
« Je ne me rappelle pas qu'il y ait eu une seule situation semblable, la saison dernière. »
Plus souvent qu'autrement, deux joueurs en remplaçaient un seul, d'où les manques de communication flagrants.
Source : Rds.ca

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